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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
TCHONG KING SIUAN TSA PI YU KING (Nos 223-224) 117
trois de ces professions ont été assez bien exercées; il ne manque plus qu'une seule profession à exercer; si je puis entrer en religion, j'en serai fort heureux. » Sa mère qui l'aimait lui répondit : « lion souhait d'avoir quatre fils sera alors complètement réalisé. » Sa mère fit cette réflexion en elle-même : « J'avais d'abord désiré quatre fils pour confier à chacun d'eux une profession, tout en redoutant qu'il ne l'exerçât pas bien. Ce fils a agi d'une manière qui a dépassé mes premières espérances; s'il peut entrer en religion, certainement il sera capable d'atteindre la sagesse. » Elle l'autorisa donc à entrer en religion.
Le fils prit congé de sa mère et se rendit auprès du Buddha pour lui demander à devenir çramana. Il parvint aussitôt à se perfectionner et à progresser d'une manière complète et, avant qu'il fût longtemps, il obtint la voie d'Arhat ; il revint alors sauver son père, sa mère et tous les hommes ; tous obtinrent le bonheur et la sagesse et il n'y eut personne qui ne fût joyeux.
Ainsi, quand on prononce un souhait au nom des actes producteurs de bonheur qu'on a accomplis, la réalisation (de ce souhait) dépend uniquement du coeur et de la bonté; quel que soit alors le but vers lequel on se porte, il n'en est aucun qu'on n'atteigne.
N" 224.
(Trip., XIX, 7, p. '15 v°-1Ei r°.)
Autrefois il y avait Une vieille mère; elle n'avait qu'un seul fils qui tomba malade et mourut. Elle le transporta au cimetière et déposa là le cadavre; elle était pénétrée d'une tristesse qu'elle ne pouvait surmonter; (elle se di-
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