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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
TSA PI YU 'KING (Nos 167-169)
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més, elle devint un grand feu qui les brûla sur tout le corps. C'était toujours la même pluie, mais elle se transformait de différentes manières suivant l'endroit où elle
tombait.
Ces deux faits (1) prouvent que toutes les choses ayant
forme n'ont pas une essence constante ; elles se modifient sous l'influence des péchés ou des actes producteurs de
bonheur.
(Trip., XIX, 7, p. 3 v°
Dans un royaume étranger, il y avait un lieu où se tenaient (des religieux) ; or, parmi eux, il y en eut un qui, dans l'endroit pur où étaient les moines, fit une ordure ; alors un autre religieux, qui était d'un tempérament irritable, la lécha avec sa langue afin de la montrer à tous ces hommes. Quoique son intention fût de mettre en évidence la faute d'un autre, il ne comprit pas qu'il souillait lui-même sa bouche .
Cette histoire montre que l'homme qui se plaît à dénoncer les péchés d'autrui est comparable à (ce religieux) ; il croit seulement mettre en évidence les fautes des autres et ne comprend pas qu'il se dégrade lui-même.
(Trip., XIX, 7, p. 3 v°.)
Dans un royaume étranger, des gens de basse condition,
(1) A savoir-lest deux anecdotes qui forment le sujet de ce conte et du cönte précédent.
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