National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0142 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 142 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

128   TCIION,G KI.\G SIUAN TSA PI YU KING (Nos 227-228)

santé et connut son existence passée d'une génération; après être né comme deva, il descendit donc pour répandre ces fleurs sur le çramana qui était sous l'arbre; le deva dit au religieux : « Grâce au bonheur que m'a valu le bienfait que vous m'avez rendu en récitant les livres saints, j'ai obtenu d'être débarrassé dè "ce corps d'oiseau et de devenir un deva. » En entendant ces paroles de l'oiseau, le religieux atteignit aussitôt les traces de la sagesse et, au bout d'un instant, il devint soudain invisible. Quant au deva, il retourna dans son _ premier séjour. Tous ceux qui étudient la sagesse et qui, au moment où ils vont mourir., conservent un coeur non troublé, ne tombent point, quand ils renaissent, dans les lieux pleins de. souffrances des voies mauvaises ; ils connaissent alors les existences antérieures d'où ils viennent et c'est ainsi que la condition dont ils sortent montre régulièrement quelles seront leurs naissances ultérieures.

N° 228.

(Trip., XIX, 7, p. '17 r°.)

Autrefois, quand le Buddha était dans ce monde, sè trouvait, à sept li de distance du Jetavana, un vieillard qui était un grand buveur de vin. Le disciple Ananda alla fui faire des remontrances en lui disant Glue le Buddha était en cet 'endroit et qu'il devait aller le voir. Le vieillard répondit : « J'ai entendu dire que le Buddha était ici et j'aii le désir d'aller le voir; mais le Buddha excelle à imposer aux hommes les cinq défenses et on ne peut plus alors boire de vin; or, si je ne pouvais plus boire de vin, je serais comme un petit enfant qui est privé de lait et je devrais aussitôt mourir; je ne suis pas capable (de m'abs-