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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
P'I N.1I YE P'O SENG CHE (Nos 384-385) | 403 |
il faul parler, qu'on échange peu de paroles ; — c'est en ne parlant pas qu'on est le plus heureux.
N° 385.
(Trip., XVII, 3, p. 81 v°-83 r° )
Autrefois, à P'o-lo-ni-sseu (Vârânasi), il y avait un roi nommé Po-kiao-hiang qui gouvernait et instruisait son royaume. Ce royaume était florissant ; la population y était prospère et tout le monde y était heureux. Dans un autre royaume voisin, il y avait une fille de roi que (le roi Po-kiao-hiang) épousa ; il se livra avec elle à la joie et aux divertissements et demeura là, prenant de l'agrément avec elle ; par la suite, elle devint enceinte et mit au monde une fille. Cette fille grandit peu à peu, et à son tour, elle devint enceinte ; quand le terme fut venu, elle donna le jours à un fils qui était beau de visage, en sorte que tous se plaisaient à le regarder ; sa famille réunit une assemblée de personnes et invita les ministres à discuter au sujet (du nom qu'il fallait donner à) l'enfant ; comme cet enfant était né au moment où le soleil commençait à paraître on lui donna le nom de Tch'ou (commencement) ; on attacha à sa personne huit nourrices pour le soigner et le nourrir ; on se mit donc à le nourrir de cette façon : il se nourrissait de lait, de beurre, de caillé cru, et de beurre produit par la cuisson ; comme une fleur de lotus dans l'eau, ce fils grandit rapidemment ; puis on le fit étudier ; on lui enseigna l'écriture, les nombres du calendrier, le calcul ; les méthodes de toutes les connaissances et de toutes les habitudes mécaniques, l'art de monter sur un éléphant et celui de lancer des flèches avec l'arc et avec l'arbalète, ce qui concerne la conduite
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