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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
300 DIO IIO SENG TCHE LU (Nos 347-318)
J'avais d'abord recherché mille imbéciles — pour les réunir et je pensais qu'il serait difficile de les trouver. — Comment se fait-il qu'en si peu de temps — le nombre de mille ait été brusquement atteint?
Les mauvaises pratiques jour et nuit se développent; — cette grande réunion (d'imbéciles), maintenant j'y mets fan; — je désire me séparer des hommes méchants de ce monde; — le temps est venu où il faut que je quitte la vie laïque.
No 3118.
(Trip., XV, 8, p. i6 r°.)
Le Buddha dit aux bhiksus assemblés : Au temps des générations passées, il y avait un brahmane qui ne possédait aucune richesse et qui subvenait à sa vie en mendiant. Ce brahmane avait une femme qui n'avait enfanté aucun fils. Dans la maison se trouvait un na-kiu-lo (nakula) [1] qui vint à mettre bas un petit. Alors, comme le brahmane n'avait pas de fils, il considéra ce petit du nakula comme son fils, et le petit du nakula à son tour regarda le brahmane comme son père. Lorsque le brahmane allait chez les personnes assemblées dans d'autres demeures, tantôt il obtenait du lait et du beurre, tantôt il obtenait des gâteaux et de la viande; il revenait chez lui en les rapportant et en faisait part au nakula. Cependant, plus tard, la femme du brahmane se trouva tout à coup enceinte; lorsque sa grossesse fut arrivée à terme, elle enfanta un' fils; elle conçut alors cette pensée : « Ce nakula a mis bas un petit qui porte bonheur et c'est ce qui m'a permis d'avoir un enfant.
(1) C'est la mangouste ou ichneumon. | |||||||
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