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0162 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 162 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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148   PO YU KING

livre des cent comparaisons, fleurissait vers 450 et qu'il doit donc être distingué du Samghasena, auteur des deux ouvrages qui furent traduits en chinois, l'un en 391, l'autre vers 250.

Dans les pages qui vont suivre on trouvera tous les apologues du Po yu king ; mais j'ai supprimé dans la plupart des cas l'explication morale qui suit la fable et qui lui est surajoutée d'une manière souvent très factice.

Pour terminer cet avant-propos, voici la biographie du traducteur Gunavrddhi telle qu'elle se trouve dans le Kao seng ichouan (Trip. de Tôkyô, vol. XXXV, fasc. 2, p. 18 v°-19 r°) :

BIOGRAPHIE DE GUNAVRDDHI (t 502 p. C.)

K ieou-na-p'i-ii (Gunarvddhi ?), dont le nom signifie « calme-avancer» (1), était originaire de l'Inde du centre; dès sa jeunesse, il pratiqua la religion ; il servit comme son maître l'Hindou, maître de la loi du Mahâyâna, Seng-k'ia-sseu (Samghasena) ; il était intelligent et avait une forte mémoire ; il s'appliquait à lire et à réciter ; il connaissait à fond près de deux cent mille mots des textes du Mahâyâna et du Hînayâna ; en même temps il avait étudié les sciences laïques et comprenait bien les théories du yin et du yang ; dans ses pronostics et ses prédictions, l'événement lui donna plus d'une fois raison.

Au début de la période kien-yuan (417o-4182), des Ts'i, il arriva

la capitale (2) et s'établit dans le temple P'i•ye-li (Vaigâli) ; il tenait en main le bâton orné d'étain et était entouré de disciples ; son extérieur imposant était correct et majestueux ; les princes, les ducs et les plus hauts dignitaires tour à tour lui faisaient des offrandes et l'invitaient.

Auparavant, dans l'Inde, Seng-k'ia-sseu (Samghasena) avait colligé et rédigé tous les apologues de quelque valeur qui se trouvaient dans le recueil des livres écrits sur olles (tâla), et il en avait composé un ouvrage qui comprenait en tout cent para-

  1. Nanjio (Catalogue, App. II, No 97), cite une traduction plus exacte de ce nôm en lui donnant pour équivalent les mots « vertu-avanont ».

  2. Nanking.