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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
104 TCIIONG KING SIUAN TSA PI YU KING (Nos 216-217)
ner son coeur à la négligence ; le fait de couper et prendre une branche de l'arbre précieux signifie qu'on se remet à la pratique (du bien) avec plus d'énergie et que de nouveau on se perfectionne et on progresse; le fait que les tuiles et les pierres exposées à la fumée deviennent des joyaux signifie que, lorsqu'on expose à la fumée de la doctrine des livres saints ceux qui se conduisent mal, ils deviennent tous dès réceptacles de la Loi.
N° 217.
(Trip., XIX, 7, p. 14 r°-v°.)
Autrefois; dans les montagnes, il y avait deux çr.amanas qui pratiquaient la sagesse dans la solitude et qui avaient obtenu les six pénétrations (abhjiriâs). Non loin d'eux il y avait une lionne qui_ avait donné le jour à deux petits; comme ceux-ci étaient devenus grands peu à peu, la lionne voulut s'en aller; elle songea qu'elle ne pouvait confier leur sort qu'aux deux bontés qui sont la sagesse. et la vertu; elle dit donc (aux religieux) : « Je désire m'en aller; mes deux enfants sont encore petits et je crains que les hommes ne leur fassent du mal; je voudrais vous les remettre, 6 religieux; puissent-ils jouir de votre bienveillante protection ! je reviendrai les voir. » Les religieux y consentirent. (Plus tard), la lionne étant revenue, vit que ses petits s'étaient attachés aux religieux; elle les quitta
le sentiment de l'honneur ; le fait (l'entendre les enseignements
du Buddha ; la libéralité ; l'extase intelligente ,r`1 . - Ces sept
ressources sont ce qui permet à l'homme d'acquérir la sagesse (y. Diet. San ts'ang fa chou).
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