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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
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266 CHE SONG LU (N° 336)
(duskrta). — A•partir d'aujourd'hui, je permets que, dans-le pays d'A-che-mo-kia a-p'an-li (Açmaka avanti), on se lave constamment. — Pour ce qui est des coussins rembourrés en chanvre ou en poil, ou en coton dont on se sert en Orient, je permets maintenant que, dans le pays d'A-che-mo-kia a p'an-li (Açmaka avanti), on emploie de tels coussins faits de cuir, soit en peau de mouton, soit en peau de cerf, soit en peau de bouc. — Quand un bhiksu envoie un autre bhiksu en le chargeant de remettre un vêtement à un troisième bhiksu, si ce troisième bhiksu ne le reçoit pas et que ce vêtement fasse défaut dans le délai prescrit, à ce sujet le Buddha dit : Si on trouve ce vêtement, le troisième bhiksu est en droit de le garder pendant dix jours (1) ; s'il dépasse le terme de dix jours, il commet le péché de chö-lo (laisser tomber = naisargika payattika). — Au moment où le Buddha Bhagavat résidait dans le royaume de Chö p'o-li, les. six assemblées de bhiksus conservaient toutes alors de grandes peaux : peaux de lion, peaux de tigre, peaux de léopard, peaux de loutre, peaux de renard; le Buddha dit : c< Ces cinq grandes peaux, il ne faut pas les conserver ; si on les conserve, on commet le péché de t'ou-ki-lo (duskrta) ; il y a encore cinq autres peaux qu'il ne faut pas conserver : peau d'éléphant, peau de cheval, peau de chien, peau de chacal, peau de cerf noir : celui qui les garde commet le péché de l'ou-ki-lo (duskrta).»
(1) C'est•A-dire que, même après l'expiration du délai, si on retrouve le vêtement, le destinataire a le droit d'en jouir pendant dix jours comme il aurait pu le faire si le vêtement lui, avait été remis dès le premier jour qui suit le pravârana.
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