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0031 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / Page 31 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000197
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LE TURKESTAN CHINOIS ET SES HABITANTS.   19

(apuµoú; Ti xai cre oc). » Ces détails conviennent très bien aux vallées du Pamir .et aux pentes autrefois boisées' des montagnes et des.collines du Ferghânali. D'ailleurs, ces Saka étaient divisés en plusieurs peuplades dont chacune avait son nom particulier. Ceux d'entre eux qui occupaient le massif montagneux, c'est-â-dire le Pamir entre le Karatégin et le Ouakhân, s'appelaient Komédes. Le long du Yaxarte, entre Tchimkent et Khodjent, étaient établis les Karates et les Komares, près des monts Askatanka ; dans les environs de Namangân, d'Andidjân et de Och, vivaient les Massagètes ; entre les deux, dans le Ferghânah central et l'Alay, les Scythes Grynéiens et Toornes ; au-dessous d'eux, vers l'Imaos, les Byltes (Barat). Le nom de cette dernière tribu rappelle si bien celui des Balti qu'on est. fort tenté de les assimiler. Ptolémée, qui ne connaissait que fort grossièrement l'orographie si compliquée du pays, a placé ses monts Imaos sensiblement au-dessous de la crête de l'Hindou kouch. Ayant situé vers Andérâb la soùrce de l'Oxus, qu'il confond avec la rivière de Koundouz, et celle de l'Indus

départ était 'AÄEEáv8psea saxaTi dans le Badakhchân ; elle traversait le Ouakhân, aboutissait au défilé des Komédes ou du Serhadd ; de lå, elle se dirigeait par le Tchakmak koul, la vallée de l'Aksou et le grand Karakoul sur Kâchgar. C'est la route de Marco Polo. De ce que nous disent les auteurs chinois on peut conclure qu'il y avait au défilé des Komédes deux bifurcations, l'une parle col de Ouakhdjir sur Gouma et Khotan, l'autre par le col de Baroghil sur le Tibet. L'expression ävágaacç áTró Twv Soy&&avwv implique, å n'èn pas douter, l'existence de la route de Sogdiane, mentionnée encore plus tard par Ammien Marcellin, tandis que rien dans le texte de Ptolémée n'indique une route de Bactriane ; l'expression employée est très vague : 8 'póç T cpáoayyc Twv K., d'autre part tout å côté de la gorge des K. on a •la position... Mais nous savons d'ailleurs que les Bactriens entretenaient des relations commerciales directes avec la Chine ; ils n'avaient aucune raison de faire un long détour par la Sogdiane lorsqu'ils avaient å leur portée un chemin très praticable et direct. Enfin, si Ptolémée cite la gorge des Komédes et en donne la position, c'est qu'elle était située sur une voie commerciale, sans quoi il n'en aurait pas eu connaissance; et il serait absurde de supposer que le cpáp%yç fût sur le même chemin que l'ávágaaç, vu les positions respectives de ces deux points. Il est très probable que l'une et l'autre route se réunissaient avant d'atteindre Kâchgar non loin de AíOcvos :v pyoç.

- 1. Nalivkine. KpaTxaa KCTOpis KoitaHACxaBO XaUTCBa.