National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0236 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / Page 236 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000197
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

210   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

Pour se rendre à Khotan on se servait de la route du sud qui se séparait de la précédente à Leou-lan et suivait le pied nord du Nanclhan. Étapes principales :

Kiu-mo-Tchertchen, 6,820 lis de Tch'ang-ngan.

King-kiue-Kenk,

8, 820 lis.

Ou-mi-Kéria,

9,280

Yu-tien-Khotan,

9,670

Ici il s'est certainement glissé une erreur dans le calcul des lis, et l'on a compté deux mille lis entre Kiu-mo et Kin-kiue au lieu de mille seulement. Cette correction réduirait la distance entre Khotan Si-ngan à 8,670 lis, ce qui serait conforme à la réalité. Le point d'aboutissement de cette route du sud était Pi-chan-Gouma (10,050 lis (le Si-ngan = 9,050). I.)e ce point elle se divisait en deux branches, dont l'une se dirigeait sur le Kipin, l'autre sur le petit pays d'Outo situé au milieu de montagnes très escarpées. La première branche est celle du col Sandjou, qui part en effet du pays de Gouma, soit de Moudji, soit de Zang-gouya et qui par Lé et le Kachmir conduit en Afghanistan. La seconde branche doit être identifiée au chemin aujourd'hui fréquenté des seuls Kyrghyz qui va de Gouma à Koukyâr par Oytoghrak et de là gagne soit le Kandjout (Ou-to), Gilgit et l'Afghanistan, soit en contournant le Kandjout par le nord, le Ouakhân, le Badakhchân et la Bactriane. D'ailleurs il y avait sans doute plusieurs routes traversant le Pamir (Tsoung-ling) pour mettre en communication le pays des Ta Yué-tchi (Bactriane) avec le Si-yu. Yang Yun dit que la route du sud continuait jusqu'à Yârkend d'où elle se dirigeait sur la Bactriane, probablement par Tuch kourghân le Petit Pamir et le Ouakhân. D'autre part le principal marché du Si-yu était Kâchgar; c'est la seule ville dont

Tourfân ou â un lieu trés voisin ; tandis que si l'on parcourt 1,400 lis â partir de Kourla, on aboutirait å mi-chemin entre Tourfân et Koumoul. Je crois qu'il s'est glissé une erreur dans ce dernier chiffre et que le pays de Kin-seu était bien celui de Tourfân et. de Pitchân ; en effet, les Chinois ne signalent rien nulle part entre Karachahr (Yen-ki) et Kiu-seu, et ils identifient ce dernier pays avec Kao tchang, qui. était sans conteste Tourfân même.

i