National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0193 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / Page 193 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000197
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LE TURKESTAN CHINOIS ET SES HABITANTS.   177

rencontre jusqu'à Tchakar, par 2,040 métres d'altitude, les grenades (anàr,jt1) dont les meilleures sont fournies par Kerghalyk, les jujubes

(tcha n, vyk^,,,), les coings (bibi,'   ), les amandes (badàn jA), les
noix (yangak, ~~j~,) les figues (andjir, j,411), les prunes (aloutcha et djinasta) qui sont rares et médiocres, les mores (udjma), les fruits de

l'olivier (bàgh djigda o,   ) et de l'olivier sauvage (djigda, eleagni.►s

angustifolia). Lespommes, qui demandent une humidité constante, ne rencontrent pas de borines conditions climatériques dans les oasis, celles de Nia et de Sandjou ont pourtant une certaine réputation ; les poires (almourt et nachbaty) ne valent rien. On ne connaît ni la cerise, ni la fraise; quant aux orangers et aux citronniers, ils craignent trop le froid (le l'hiver pour se plaire en ce pais.

Les plantes oléagineuses peuvent faire la transition entre les cul-

tures alimentaires et les industrielles. Le lin (zighvr, r j) n'est employé qu'à la f►brication de l'huile soit à manger ou il briller, comme le Colza (ikhtchi koukiLOEü ts~j ) et la navette (zaghoun Jç\ j). Lesésame (koundjout,)~ sert également à la nourriture (les chameaux et le chanvre (kendir, j,~;~ à fabriquer le hachîch, qu'on prépare

avec les feuilles, et des cordes, qui se font avec les fibres. Le chanvre est la plus répandue des plantes oléagineuses parce qu'on en tire le hachîch que l'on consomme en grande quantité dans le pays et que l'on exporte avec grand profit surtout dans l'Inde.

Le tabac est assez abondant, mais de médiocre qualité, soit que le terroir ne lui prête pas un arome trés délicat ou qu'il soit mal soigné, ou encore pour les deux causes à la fois. Il est inférieur à celui du Turkestan russe. On ne lui fait pas subir d'autre préparation que de sécher les feuilles et de les briser en menus fragments. Il n'est propre du'à la pipe à eau (tchilîm) et ne brille qu'à la condition de le laisser sans cesse en contact avec un charbon allumé. 11 conte à peu prés un franc le kilogramme.

La principale des cultures industrielles, la plus importante de touteF

23

-