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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0037 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 37 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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ESQUISSE GÉOGRAPHIQUE.   11

pour le moment de remarquer, c'est que la liste de ces sanctuaires n'épuise nullement celle que les pèlerins en auraient pu dresser, s'ils avaient voulu les énumérer tous. Hivan-tsang estime en chiffres ronds le nombre des couvents bouddhiques du GandhAra à un millier, après quoi il en mentionne quinze; il évalue de même ceux de l'Udyâna à quatorze cents, et ensuite il n'en cite pas vingt. C'est dire que la tache de l'explorateur ne consiste pas seulement à identifier les places dont les textes nous ont transmis les anciens noms ; il doit encore visiter nombre de sites anonymes, ou du moins pour lesquels nous n'avons que les appellations barbares dont les ont gratifiés les habitants actuels, presque tous étrangers par la religion , la langue et la race à la tradition indienne. Il serait hors de question de donner ici un relevé complet, nous ne disons pas de toutes les ruines qui subsistent, mais de toutes celles, au nombre d'une centaine, dont nous avons pu retrouver les traces en parcourant ce pays en somme fort restreint : aussi bien ces noms ne sont-ils pas le moins du monde évocateurs du passé bouddhique.

Nous ne nous attarderons donc pas à dénombrer tous les tumuli (dhêrî) disséminés le long des bords de l'Indus, de Khairabâd à Und, ni ceux qui bossuent la plaine aux environs de Pêshawar, ni ceux enfin qui de Prang à Tangài, par Chârsadda, Râjar, Outmanzai, Totirangzai, Oumarzai et Shêrpao , jalonnent la route entre les cc huit villes') du pays de Hashtnagar. Ce n'est point d'ailleurs de là que prôviennent les principales découvertes, mais de la partie centrale et septentrionale du district, aujourd'hui occupée par la tribu pathânedes Yo isoufzais. Si, afin de nous orienter, nous nous plaçons à Hoti-Mardân , au milieu de cette plaine jadis bien mieux arrosée et plus fertile qu'à présent, nous distinguons de là comme deux lignes concentriques de ruines. Les unes occupent, à une distance moyenne de douze kilomètres, l'essaim avancé des collines : les autres, plus lointaines, bordent le pied des montagnes qui jadis séparaient le Gandhâra de l'Udyâna. Parmi les premières, nous citerons celles de Takht-î-Bahai, au -dessus du village de Shahr-