国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0626 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 626 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

644   L'AR:I' GRÉCO-BOUDDHIQUE.

CHAPITRE IX.

REVUE GENÈRALE DES SCENES I.EGENDAIRES.

Le Buddha est mort, brûlé et enterré : le rideau tombe. Nous n'avons rencontré aucun motif qui fût postérieur, nous ne disons pas au trépas du Bienheureux ; mais à la n mise au stûpa'', c'est-à-dire cc au tr.mbeau ,, de ses cendres. Les sujets que traitent encore les albums chinois, et qui sont relatifs soit à la rédaction des écritures (tripiiaka), soit à l'histoire postérieure de l'Église, semblent jusqu'ici parfaitement inconnus à l'art bouddhique de l'Inde. Sur aucune image indienne nous n'avons vu, pour citer un exemple des plus typiques, lors de la fondation simultanée des 84,000 stûpa d'Açoka, le bras du révérend Upagupta s'allonger d'une façon prodigieuse jusqu'à marquer l'heure du doigt au cadran du soleil. Ainsi se vérifie la règle qu ' nous avons cru pouvoir énoncer (p. 2 6 5 ), et d'après laquelle, l'école du Gandhâra se serait uniquement attachée à mettre en bas-reliefs la légende du Maître. Lui toujours, lui partout : de quelque nom qu'il s'appelle (Bodhisattr,. Siddhârtha, Çramana Gautama ou Buddha Çâkya-muni) et quelque forme qu'il revête (prince charmant, ascète émacié ou moine idéal); sa. figure domine presque toutes les compositions, et nous avons pu et dû établir de lui ime biographie illustrée en même temps que nous dressions l'inventaire du répertoire de nos sculpteurs. Assurément nous ne saurions donner cet inventaire comme définitivement arrêté. Sans parler des quelques bas-reliefs encore rebelles à l'identification ('), le grand nombre des monu-

W Parmi les rares bas-reliefs, pour la plupart fragmentaires, au sujet desquels nous n'avons pas d'explication qui nous satisfasse entièrement à proposer, citons, outre la figure 24 et le n° G. 112 de Calcutta (A. M. 1., pl. 79), le n° 119 (le Lahore (A. c11. I., pl. 129, i ; hauteur :

o m. 18) et les débris des contremarches de Jamâl-Garht (cf. p. 18o et 279285) : ces derniers ont ce trait commun qu'ils représentent apparemment des taka, et que, par suite, la personnalité du futur Buddha s'y déguise à chaque fois sous des incarnations diverses.