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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0530 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 530 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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5041   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

création du Gandhâra, on obtient en somme une scène exactement analogue à celle de Karamar (fig. 25 1 a). Celle-ci est seulement retournée. C'est du côté gauche du spectateur que le roi des Nagas, laissant son unique Nagt dans le bassin à balustrade, — preuve irrécusable et d'ailleurs seule marque de leur véritable identité, -vient s'agenouiller auprès du Bienheureux assis sur son trône. Cette attitude du Maître est ici le point important entre tous : de même qu'elle suffit à écarter l'interprétation de l'cc hommage d'Elapatra n pour toutes les autres scènes à Nagas où le Buddha est constamment debout (cf. fig. 19it-195 et 270-275), de même elle invite ici de la façon la plus formelle à l'admettre dans ce cas unique où le Buddha est assis.

A la vérité, une différence assez sensible se marque dans le fait qu'en passant de Barhut à Karamâr, le roi des Nagas et, à son exemple, sa première Nagt ont perdu leur chaperon de serpent : mais cette observation, loin d'infirmer l'hypothèse, va au contraire la confirmer. Nous connaissons en effet, par les textes bouddhiques du Nord, cet Erapata (skt. Airavata) sous la forme Êlapatra ou, par étymologie populaire; +'lâpatra, c'est-à-dire a feuille de cardamome». ; La légende a même pris à coeur de justifier après coup cette étymologie, en • attribuant ia condition déchue de ce personnage, qui avait jadis été l'un des disciples du Buddha Kaçyapa, au fait que, dans cette `existence passée, il avait détruit un pied de cardamome (eld). Mais :passons: Le Divydvaddna le place au Gandhara, et le Mahdvastu (où il fait; selon les expressions de M. Senart, a une intervention abrupte et écourtée n) en Taksaçila. Plus précisément, on a montré à Hivan-tsang l'étang d'eau vive qui lui servait de résidence, à peu près à moitié route entre Udabhanda, la ville frontière du Gandhara sur l'Indus, et celle de Taksaçila, lesquelles n'étaient - séparées que par trois jours de marche, et Cunningham l'a retrouvé près de Hassan-Abdal. Fa-hien note également dans le Mrigadava ou Parc-aux-Gazelles de Bénarès. da place où le dragon Êlapatra demanda au Buddha quand il serait délivré de sa forme de dragon n.