国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0547 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 547 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

LES SCÈNES DEBOUT.   521

se faire comme elle baladin. Un jour, le Buddha le rencontra sur la voie publique au milieu de ses exercices et le convertit séance tenante avec tous ses compagnons. Ii n'est pas impossible que ce soit à cette conversion que nous assistions ici; mais, outre que . nous n'apercevons nulle part la danseuse pour les beaux yeux de laquelle Ugrasêna s'est fait histrion, le texte birman le présente plutôt comme un acrobate que comme un timbalier. Nous sommes ainsi réduit, de part et d'autre, à de pures suppositions.' ll se peut enfin qu'il y ait eu contamination entre ces deux épisodes, mais nous croirions volontiers qu'il ne saurait être question d'une troisième identification. Un argument extérieur, d'ailleurs des plus ténus, milite en faveur de cette opinion. Assurément on ne peut établir entre les divers compartiments de cette dalle d'autre connexion ferme que le choix constant de «scènes debout» et l'alternance voulue dans l'orientation de la composition tantôt vers la gauche et tantôt vers la droite. Peut-être , cependant, ce .choix a-t-il été guidé jusqu'à un certain point par la préoccupation de rapprocher des incidents qui, traditionnellement, se passeraient tous soit à Râjagriha même, soit dans son voisinage immédiat. Du moins, nous allons voir que la troisième scène appartient encore à cette catégorie.

LE MESURAGE DU BUDDHA. - A la vérité, les textes ne nous fournissent pas moins de deux explications séparées pour la figure 2 5 6 c dont il faut rapprocher la figure 251 b. Cela en ferait encore une de trop, si nous ne pouvions choisir entre elles. ici le protagoniste (car c'est véritablement lui, et non pas le Buddha) est debout à la gauche du Maître et tient à la main un long bâton. Or l'un des contes de l'Avaddna-çataka (<) rapporte justement un épisode de ce genre : un pieux jardinier de Çrâvasti fait au Bienheureux l'offrande d'un bâton : celui-ci l'accepte, le plante . en terre, et le voilà aussitôt changé en un arbre. C'est banal, mais c'est possible (au

~'~ Avaddna-çataka, IiI, 9, trad. FEED , p. i 08.