LES SCÈNES DEBOUT. 541
brissant. Les six maîtres hérétiques n'ont pas désarmé; mais c'est à présent au sein de sa famille et de sa communauté, dans son insolent beau-père Suprabuddha, ou son traître cousin Dêvadatta qu'il trouve les ennemis les plus acharnés à sa perte. On se souvient campent ce dernier, fort de la complicité du roi Ajâtaçatru, le fils parricide de Bimbis ira, complota à trois reprises la mort du Maître d'abord en payant des bravi pour l'assassiner, puis en lui lançant une grosse pierre, enfin en lâchant sur lui un éléphant furieux. De ces trois tentatives de meurtre, la première et la dernière se retrouvent seules, à notre connaissance, sur les bas-reliefs, et peut-être sont-elles en effet les seules qui se prêtent à une représentation sculpturale. Jetons-y un rapide regard.
FIG. 266. - LE PREMIER GUET-APENS DE DÉVADATTA.
Musée de Calcutta, rn° G. 3o. Hauteur : o m. 90.
D'après une photogr. du Musée.
1. Les assassins à gages. — Très vivants et très analogues à la fois sont les nOS G. i o et 12 de Calcutta et 730 de Lahore, qui d'ailleurs, selon toute apparence, proviennent également de JamâiGarhî. Sur tous, les brigands soudoyés par Dêvadatta attendent littéralement le Bienheureux cc au coin d'un mur') qui coupe en deux la composition (cf. fig. 266). A gauche, vus de face ou de dos, sont groupés les bravi, simplement vêtus comme des lutteurs
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