国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
37!& L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
moyens nous manquent pour transformer cette vraisemblance en certitude (').
PREMIÈRES RELATIONS AVEC LES ASCÈTES • BRAHMANIQUES. -- Quoi qu'il en soit, nous avons vu que le Divydvaddna intercalait cette scène entre deux autres où le Bodhisattva, devenu çramana, avait affaire à des brahmanes. Nous possédons, semble-t-il, de nombreuses-répliques de ces dernières. L'une des plus claires est à Mardân (fig. 189 ), mais il n'en manque pas d'intéressantes à Lahore (fig. t go [ cf. fig. .113 ] et 1 g 1) et à Calcutta (G. 9, dans A. M. 1. , pl. 9 5,1). Un vieil anachorète brahmanique est toujours assis dans son ermitage, sur le siège .et devant la hutte qui 'conviennent à sa condition. A la venue de Gautama , ou bien il fait le geste de se lever en s'appuyant sur son bâton, ou bien il allonge les deux pre- miers doigts de sa main droite comme pour lui donner quelque renseignement. Son interlocuteur, debout, a d'ordinaire une attitude bienveillante; une seule fois il tient son bras droit enroulé dans son manteau. Le fait qu'il n'a d'autre garde du corps que Vajrapâni - les divinités dont, çà et là, les têtes bouchent les trous dans le haut du panneau, n'ont pas à entrer en ligne de compte — donne à penser (ne craignons pas de le répéter encore) que la scène appartient au cycle de la. Sambodhi. Il faut donc écarter l'identification qui s'offre la première, à savoir la fameuse conversion de l'ascète Kâçyapa d'Uruviivâ, laquelle n'a lieu qu'après l'illumination et comporte d'ailleurs, comme nous verrons (fig. 223-226), des groupes beaucoup plus animés. Une allusion du Mahdvagga prouve qu'une tradition anciennement établie et universellement reçue faisait étudier tour à tour le religieux Gautama, en quête
0> Nous ne disposons pas davantage des éléments nécessaires pour décider si le panneau de gauche du n° G. 23 de Calcutta (A. M. I., pl. 8o) représente le kumdrdnvesana ou invitation (à réintégrer sa maison) adressée au jeune prince par
le chapelain et le ministre de son père : du moins, cette scène fait-elle les frais du • ixe chant du Buddha-carita, dont les tableaux poétiques, ainsi que nous en avons déjà eu la preuve, sont toujours en rapport étroit avec les monuments figurés.
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