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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
LE CYCLE DE LA NATIVITÉ. 317
de les laisser hors série. Tous les textes d'ailleurs les signalent. Ils témoignent même à ce propos (surtout la relation pâlie) d'un effort plus ou moins heureux pour faire naître, en même temps que le Prédestiné, les cc sept joyaux» ou cc trésors» qui échoient spontanément , en vertu d'une loi naturelle, au monarque suzerain du monde. On se souvient en effet que, d'après les prédictions dés brahmanes, le nouveau-né a le choix entre la destinée de Cakravartin ou la vocation de Buddha. Or le Cakravartin possède de naissance la perle des disques, des éléphants, des chevaux, des pierres précieuses, des femmes, des ministres et des conducteurs (d'armée). Pour les lamas, le Buddha lui-même est si bien resté un n roi de la roue» qu'ils décorent régulièrement ses autels de ces sept emblèmes, moulés en métal ou en porcelaine et portés sur autant de piédestaux. Comme l'on a d'ailleurs trouvé dans l'Inde des représentations anciennes des Sapta-raina ('), il valait la peine de noter que nous n'en avons pas rencontré jusqu'à présent dans l'école gréco-bouddhique.
Si les énumérations que donnent les textes des sept saha jdta ou cc nés ensemble» diffèrent, il en est trois sur lesquels ils tombent tous d'accord. Outre que leur rôle était particulièrement connu de la légende, ces trois cc trésors» s'empruntaient en effet tout naturellement à ia liste de ceux du Cakravartin : ce sont ceux de la future femme, du futur cheval et (avec un jeu de mot facile sur le sens de parinayaka) du futur n conducteur» de ce cheval. Il n'y a pas de doute pour nous que ce ne soit justement le poulain Karithaka que nous voyons, sur le n° b i 2 du Musée de Lahore, fort occupé à teter la jument, sa mère; en même temps, celle-ci s'abreuve dans une grande auge hémisphérique devant laquelle est agenouillé un palefrenier. Nous retrouvons exactement la même scène sur un autre fragment, le n° G. i o3 de Calcutta (voir fig. i 63). Mais, de plus, nous nous apercevons que le saice
0) Voir E. SENART, Lég. du Buddha, p. 22 ; BURGESS, Stûpas of Amardvatî and Jaggayyapeta, pi. LV, 3.
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