国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0502 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 502 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

1176   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

occasions de saisir le contraste qui existe entre les procédés des écoles indiennes et gréco-bouddhiques. Sur la frise de Mardân nous voyons seulement s'aligner l'auteur, les bénéficiaires et les témoins de la donation qu'il s'agit de figurer. Le médaillon de Barhut (fig. 2,4o) groupe, au contraire, les pittoresques incidents de l'achat : déchargement des chariots d'or, alignement des curieuses monnaies carrées et marquées au poinçon en usage dans l'Inde ancienne, etc., d'aucun détail il ne nous fait grace; niais le donataire" est absent, et la donation n'est plus symbolisée que par la présence d'une aiguière au beau milieu de la composition. Comme d'habitude, le vieux sculpteur indigène s'est amusé autour de son sujet avec une maladresse qui n'est pas dépourvue de charme, tandis que d'artiste classique traitait directement le sien avec une correction qui n'est pas exempte de froideur.

En résumé, de tous les. grands événements qui signalèrent les débuts de l'apostolat du Maître, il n'en est aucun dont nous n'apercevions quelque épisode défini, sauf peut-être la conversion des deux principaux disciples, Çâriputra et Maudgalyâyana. Du moins, nous ne nous faisons pas fort de prouver que l'enrôlement de ces deux précieuses recrues soit figuré nulle part, — non pas même sur la figure 24' , laquelle, dans le vague où elle se tient, semblerait plutôt faite pour traduire aux yeux le préambule de tant de Sdtra bouddhiques : n En ce temps-là, le Bienheureux Buddha demeurait à Çrâvasti, dans le Jêtavana, le parc d'Anâthapindada, avec une grande communauté de moines. n On devine d'ailleurs que rien ne serait plus aisé que d'illustrer d'une façon générale, à l'aide des bas-reliefs, le train de vie journalier de leur héros, exactement comme Buddhaghosa a pu décrire, d'après les textes, la journée idéale de son Maître('). Tour à tour nous verrions le Bienheureux faire sa tournée de quête, dîner en ville et, après dîner, édifier ses hôtes par ses instructions; ou, au contraire, rentrer

(1) Sumangala-vilâsini, trad. dans \`'arren , Buddhism in translations, p. 93.