国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
528 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE. Ii y avait donc à Râjagriha un maître de maison nommé Subhadra, qui était un disciple déclaré des Nirgranthas ou Jaïns. Cela n'empêche pas le Buddha de passer devant chez lui pour sa quête, ni lui de consulter le Bienheureux sur ce qu'il adviendra de la grossesse de sa femme. Ravi d'apprendre qu'il aura un fils, il témoigne même son allégresse par une riche aumône, qui aussitôt excite la jalousie des hérétiques. Abusant de leur pouvoir sur cet esprit faible, ils lui inspirent insidieusement une telle terreur de l'enfant qui va naître qu'il finit, à force de manoeuvres abortives, par faire mourir sa femme un peu avant terme. On emporte donc le cadavre au lieu de crémation; et là-dessus bruyamment les Nirgranthas triomphent, la prophétie du Bienheureux s'étant trouvée démentie par l'événement: mais lui se borne à sourire. Au milieu de la stupéfaction générale, un petit garçon jaillit en effet sain et sauf du bancher qui dévore le corps de sa mère. Naturellement le texte le place sur un lotus. Au lotus près, qui est un enjolivement ajouté après coup, c'est ce que vous apercevez sur les figures 258-259, et plus clairement encore sur un fragment qui montre parmi les flammes l'enfant encore à demi engagé dans le sein maternel (f g. 2 6 o). Cependant le Buddha invite le maître de maison à recueillir son fils; mais lui ne sait qu'interroger du regard le visage des docteurs hérétiques qui toujours le dissuadent, et il faut que ce soit Jîvaka, le fameux médecin du Maître, qui se dévoue pour retirer l'enfant du feu. Une fois qu'il en est hors, le père s'entête à n'en pas vou- loir davantage, et finalement le roi Bimbisara se charge de l'élever. Le reste ne nous intéresse plus : le moment choisi par les sculp- teurs est, en effet, celui où un personnage laïque, que les textes ap- pellent Jîvaka, recueille l'enfant au-dessus du bûcher : a Et, comme il avait été enlevé du milieu des flammes (jyotis), on l'appela Jyotiska (le flamboyant). 11 LA FILLE D'ANÂTHAPIYDADA. - Il est à remarquer que sur les deux précédents bas-reliefs, où ils ont pourtant un rôle à jouer, nous | ||
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