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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0515 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 515 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SCÈNES ASSISES.   489

li faut donc prendre ces bas-reliefs pour ce qu'ils sont, au même titre que les autres, c'est-à-dire pour l'illustration d'une histoire édifiante. Nous en connaissons au moins trois répliques au Musée de Lahore : Amrapalî n'y tient que la place qu'elle s'est acquise parmi les saintes femmes du Bouddhisme. On sait comment ces pieuses upâsik4 rivalisaient de zèle pour assurer aux religieux mendiants les quatre choses nécessaires à ceux mêmes qui ont renoncé à toute chose : «vêtement, nourriture, abri et, en cas de maladie, médicamentsn. La veille , prévenant les nobles Licchavis , oligarques de sa cité natale, elle est venue en grande pompe inviter à dîner le Buddha et sa suite de moines dans son parc de manguiers : et elle a connu par le silence du Bienheureux que l'invitation était acceptée; A présent, le repas est terminé , et elle va prononcer la formule de donation, tout en procédant au rite de l'eau. C'est pourquoi nous la voyons, debout et l'aiguière prête, à la place qui échoit d'ordinaire aux femmes, c'est-à-dire à la droite du Bienheureux. Le Buddha est toujours assis dans la même pose bienveillante, sur le même siège hospitalier, sous une voûte du même feuillage. On pourrait s'étonner de n'apercevoir aucun moine, mais leur présence n'est nullement nécessaire aux formalités qui restent à accomplir ('). L'apparition coutumière des devatâ et de Vajrapani (celui , de la figure 245 est vêtu d'une chlamyde manifestement empruntée à un magasin d'accessoires grec) n'a rien, en revanche, qui puisse nous surprendre. Sur les bas-reliefs provenant de Nathôu (J. 1. A. I., 1898 , pl. 15, 1) et de Sanghao (fig. 2144), Âmrapalî , coiffée de plusieurs tours de cheveux, a derrière elle une servante de taille un plus petite et porte son aiguière à deux mains; de l'autre côté, lequel est habituellement réservé aux hommes (cf., par exemple, fig. 2 3 3) , se tiennent deux seigneurs laïques en qui nous devons sans doute reconnaître des Licchavis. Simples témoins épisodiques, ces derniers ont pu sans inconvénient être omis sur la réplique de

(Il Les moines paraissent d'ailleurs sur une réplique provenant de Sanghao et publiée dans le G. B. S. I ., pl. i o.