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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0317 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 317 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LE CYCLE DE LA NATIVITÉ.   291

restés les plus vivants dans l'imagination populaire et, par suite, pouvons-nous ajouter, dans l'art de l'Inde. Or c'est la même liste que l'on dresserait encore à l'aide des cc Mémoires', du pèlerin Hivan-tsang, quelque sept siècles plus tard. La constatation ne laisse pas d'être encourageante pour les fabricants de catalogues.

Il est entendu que nous renvoyons à un autre chapitre les incidents qui marquèrent ce qu'on peut appeler la crise religieuse du Bodhisattva. Ceux qui précèdent se partagent tout naturellement en trois groupes, selon qu'ils se rapportent au cycle de la nativité, à celui de l'enfance et de l'éducation , • ou à celui de la jeunesse et du mariage. On ne s'étonnera pas que le premier soit celui qu'artistes et littérateurs ont traité avec le plus de détails. Imaginez une frise complète--- nous possédons seulement les débris de plusieurs suites — qui en représenterait tous les épisodes, elle comprendrait au moins sept tableaux, qui sont, dans l'ordre biographique : i° la conception; 2° l'interprétation du songe; 3° l'enfantement; la° les sept pas; 5° le bain; 6° le retour du parc de Lumbint; 7° l'horoscope d'Asita; encore faudrait-il y adjoindre un huitième consacré à rappeler certaines naissances qui accompagnent obligatoirement celle du futur Buddha. Nous allons examiner tour à tour ces diverses scènes.

LA CONCEPTION. - Nous avions laissé le Bodhisattva dans le ciel des Tusitas au moment de sa suprême venue sur la terre. La première fois que nous le retrouvons figuré dans l'Inde, c'est sur un médaillon de Barhut, intitulé : Bhagavato okkamti (skt. avakrdnti), da descente du Bienheureux r. C'est là le terme consacré : le chapitre correspondant du Lalita-vistara a pour titre : Garbhâvakrdnti, da descente (de l'embryon) dans la matrice Ti. Or le Bodhisattva s'y montre à l'instant on, sous la forme d'un éléphant, il va pénétrer dans le sein de celle qu'il a choisie comme mère. L'idée a paru saugrenue à de meilleurs bouddhistes que nous. C'est ainsi que les Chinois font descendre le Bodhisattva sous la forme humaine et

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