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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0158 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 158 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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132   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

Gandhâra l'arche trifoliée dans la décoration des murailles et des dômes des vihdra aussi bien que des stûpa (fig. 7o-7•., 75-81, etc.). Tout ce qui nous concerne pour le moment est le problème de son. origine -- lequel, on en conviendra, était bien une question d'architecture — et de son emploi architectonique, dont nous allons bientôt rencontrer des exemples probants. Disons mieux : nous en avons rencontré déjà. Sur le côté ouest de la cour du stûpa de Takht î-Bahai, la grande chapelle médiane se termine, à la différence des autres, non point par le double renflement, mais par la section plane d'un double dômè. C'est dire qu'elle présente en façade une sorte de fronton ou de pignon trifolié (fig. 1i6). Comme pour souligner l'effet à produire, une niche à fond plat, ménagée dans le tympan, réédite le même motif. Enfin, si l'on s'en fiait aux photographies (cf.. /4 . M. I., 1)1. 69), on n'hésiterait pas à penser que la baie du vihdra était conçue sur le même plan et épousait également les lignes de- l'édifice. Toutefois, les architraves de ces chapelles ont si bien l'habitude de céder en leur milieu (cf. fig. 15) qu'il serait, croyons-nous, imprudent de considérer le trou qui se creuse à l'heure actuelle dans celle-ci comme la trace certaine d'une arche ancienne. Sur notre essai de restauration , nous n'indiquons donc qu'en pointillé la courbe supérieure du trèfle, qui reste douteuse : quand nous viendrons à parler du temple kaçmiri, il n'y aura plus à se laisser arrêter par aucun doute sur ce point.

S III. LE VIHJRA Â TOIT ANGULEUX.

Nous obtenons ainsi une suite logique et continue depuis la cabane à toit arrondi des plus anciens ordres religieux jusqu'aux temples à double dôme ou à pignon trifolié. Mais la question est plus complexe, et notreesquisse d'une étude du vihdra présenterait, si nous l'arrêtions là, une lacune des plus apparentes. Déjà à Takht1-Bahai on n'a pu s'empêcher de remarquer, logés dans les intervalles qui séparent les grandes chapelles, des édicules qui présentent