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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0398 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 398 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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372   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

avec Bimbisâra signale même les débuts de l'ex-prince dans la mendicité. Elle s'explique aisément pour des raisons purement littéraires : du jour où un diascévaste bouddhique s'est avisé après coup que Gautama avait da passer, sur sa route vers le lieu de l'illumination, par la vieille capitale du Magadha, il devait forcément s'ensuivre qu'il avait déjà reçu au passage les hommages dii roi régnant. Aussi le Lalita-vistara donne-t-il à tout son chapitre le titre de Bimbisdropasanikramana, tandis que le Buddha- carita consacre deux chants entiers à la cc visite» du même royal personnage. 11 va de soi que le Mahdvastu fait chorus avec eux : mais peut-être est-il plus intéressant, au point de vue archéologique, de constater que cela ne l'empêche pas plus que ie'Divydvaddna d'enregistrer encore plus. loin une seconde entrevue avec Bimbisâra , laquelle se- passe après la Sambodhi (1).

La question .s'est-:elle posée pour les sculpteurs du Gandhara et, par suite; se pose-t-elle pour nous de savoir comment différencier ces deux : épisodes qui supposent l'un et l'autre un même visiteur et tm même ` visité?: Ce que nous pouvons en tout cas répondre, c'est que ia difficulté n'était pas insoluble. La seconde fois, la scène est en effet caractérisée par la présence des ascètes brahmaniques (paraissant, bien entendu, sous forme de moines), que le Buddha vient de convertir en masse (cf. p. 456), sans parler des milliers de divinités et de laïques que le Divydvaddna mentionne en cette occasion (2) : au contraire, pour ses débuts, le cortège de Gautama ne se compose que de l'unique Vajrapâni, et il n'a encore fait aucun disciple. Ces dernières conditions sont justement remplies sur le n° G. 25 de Calcutta (cf. fig. 1 8 8 ) : le Buddha ou Bodhisattva est

(') Mahâvagça, • 1, 2 2 ; Divyâvaddna, p. 392 et 393; Mahâvastu, II p. 198, et III, p. 441; Buddha-carita, x et xi.

(2) Le même texte nous dit encore. que Bimbisâra reçoit cette fois l'enseignement de la- doctrine : par suite, le geste du Buddha devrait être celui de la prédication

et cette inudrâ, que le Bodhisattva n'assume jamais, suffirait à elle seule pour fixer l'époque de la scène après la Sambodhi, si, comme nous aurons plus d'une fois l'occasion de le constater, dans la plupart des oeuvres du Gândhâra les mudrd n'étaient encore indéterminées.