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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0452 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 452 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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426   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

médaillons de la balustrade de Mahâbodhi (fig. 2 i la). Naturellement la scène y est réduite à sa plus simple expression, et, selon l'invariable procédé de l'ancienne école, la personne du Buddha n'y parait pas. Au-dessus d'un trône, que n'abrite d'ailleurs aucun arbre, un symbole familier aux fidèles indique son invisible présence, et, de chaque côté, deux personnages debout tendent vers lui leurs mains unies et suppliantes. C'est tout : mais, si vous remplacez seulement le mystique substitut du Buddha par son image corporelle, vous obtenez exactement tout ce qui importe dans le. modèle de Sikri, si bien qu'on pourrait être tenté de considérer ce dernier comme une simple transcription gandhârienne du motif magadhien.En dernière analyse , nous n'avons affaire qu'à trois versions d'une seule et même scène. Très développée à Loriyân-Tangai, elle est aussi résumée que possible à Mahâbodhi; c'est là toute la différence. Comparée à ces deux compositions, celle de Sikri nous fournit une sorte de moyen. terme esthétique -- nous ne disons pas chronologique -- entre l'élégante exubérance de l'une et la pauvreté fruste de l'autre. Que penser enfin des motifs du genre de ceux dont un fragment du Louvre (fig. 215) nous donne une idée, et qui reviennent indéfiniment sur certaines frises, répétant à satiété le même Buddha assis entre les mêmes orants debout? Assurément il ne peut être question d'y voir autre chose qu'une banale scène d'adoration du Maître, une fois pour toutes stéréotypée et machinalement reproduite dans un but pieusement ornemental. Nous croyons cependant qu'on n'en peut expliquer l'origine qu'à condition de la chercher dans des bas-reliefs où cette distribution et cette attitude réciproque des personnages étaient déterminées par le sujet et imposées d'office à l'artiste par la tràdition. Pour le cas particulier qui nous occupe, nous n'hésiterions pas à trouver dans la cc scène légendaire') représentée sur les figures 212 et 213 le prototype ou, du moins, le point de départ du «motif décoratif" de la figure 215. On conçoit d'ailleurs aisément que le caractère neutre et l'inerte passivité de ces scènes aient pu donner rapide-