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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0354 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 354 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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328   LART GRÉCO-BOUDT)TIIQUE.

Gandhara la plupart des épisodes qu'égrène, à la façon des images d'Épinal, cette peinture népalaise du xixe siècle.

LE CHOIX DE LA FIANCÉE.   A la vérité, nous ne pouvons guère

citer cet obligatoire début que pour mémoire : toutefois nous nous hasarderions volontiers à voir dans la figure. 168 un reste de cette scène, telle que la conte tout d'abord le Lalita-vistara. Ce brahmane amenant par la main une superbe jeune femme qui se détourne avec pudeur, comment ne pas être tenté de le prendre pour le chapelain de Çuddhodana en compagnie de la belle Gopa, Yaçovati ou Yaçodhara , quel que soit le Riom que les textes lui donnent. Ce qui confirme à nos yeux l'hypothèse, c'est que sur deux autres bas-reliefs le même groupe reparaît à la gauche du Bodhisattva (') : d'après leur double analogie, c'est donc la figure de ce dernier que nous devons restituer par la pensée au milieu du panneau dont la figure 168 ne nous a conservé que le tiers de droite. On sait par ailleurs quel rôle d'agent matrimonial remplit, selon la coutume, le purohita ou «brahmane officiant r de la famille royale. Sans doute, à s'en tenir à la lettre du texte, il ne ramène pas la jeune fille conforme à l'idéal que s'est tracé et qu'a même rédigé en vers le jeune prince : il se borne à rapporter l'annonce qu'il l'a découverte; mais il va de soi qu'en sculpture la scène ne peut avoir de sens qu'à condition d'y introduire Yaçodhara en personne. Quant à la seconde version du Lalita-vistara, conforme d'ailleurs à celle du Mahdvastu, nous n'en voyons pas trace sur nos bas-reliefs. D'après elle, les fiancés n'auraient été mis en présence qu'à l'occasion d'une sorte de svayamvara à rebours du Bodhisattva : ce dernier se serait en effet choisi une épouse au milieu d'un défilé -de jeunes filles comme c'est la coutume des héroïnes épiques — et non pas seulement dans l'Inde — de s'élire un mari entre la foule des prétendants. Du même coup les précédentes démarches du pieux entremetteur

(') Cf. J. I. A. I., 1898, pl. 20, 3 et 15, 2.