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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0499 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 499 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES DÉBUTS DE L'APOSTOLAT.

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se tient suspendu en l'air au-dessus de sa tête. Même à travers ces multiples truchements, le texte reste encore le meilleur commentaire de la sculpture. Nous n'avons à noter que ia présence d'un double Nanda, d'abord fermant la porte, puis confessant sa faute i'}, et l'effet de torse de Vajrapâni.

tronc du figuier, visiblement de la même espèce que celui sous lequel

est assis le Maître pendant la scène de l'ordination (cf. fig. 238 a)

LA DONATION DU JÉTAVANA. -- Suivons jusqu'au bout les textes : la Nidâna-kathâ ramène à présent le Bienheureux à Râjagr. iha, mais seulement pour le conduire par ce détour vers la ville non moins célèbre de Çrâvastî, où le cc prévôt des marchands,' Anâthapinçlada lui a préparé ce qui fera sa résidence habituelle, le Jêtavana. C'était en effet; comme c'est encore, la coutume des riches citadins de l'Inde, princes ou banquiers, de posséder un jardin ou plutôt un parc de plaisance (ârâma) près des portes de leur ville, et, à l'occasion, d'en faire hommage à quelque religieux en renom et à sa secte pour y établir un couvent ou sanghârâma. C'est ainsi que Bimbisâra a déjà donné, sans que nous le voyions, à la congrégation bouddhique le Venuvana ou cc Bois-des-bambous'', près de Râjagriha, et Çuddhodana le Nyagrodhârcima ou ccParc-desfiguiersr,, près de Kapilavastu. Avant de faire le présent qu'il a décidé d'offrir, Anâthapinçlada doit d'abord l'acheter à son propriétaire, le prince Jêta, qui ne cède son bois (et encore par surprise) qu'au prix de sa superficie en pièces d'or! C'est ce bien si chèrement acquis dont il transfère ensuite la propriété, dans les formes ordinaires, à la personne légale de la communauté. Naturellement la formule était stéréotypée et s'accompagnait du rite traditionnel hindou qui veut, pour rendre une cession irrévocable, que le donateur ait versé un peu d'eau sur les mains du donataire.

(') D'après le Siardlankdra, xtv, n° 60 (trad. Ed. Huber), Nanda n'est vraiment débarrassé des liens du monde qu'après

le nirvûhza de sa mère Mahâprajêpatî ou Gautamî, la tante maternelle en même temps que la seconde mère du Buddha.