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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0166 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 166 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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440   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

subsistait le mystère de ses origines : il semblé que ce n'en soit plus un pour nous. Le trait caractéristique de ce style consiste en effet dans l'emploi simultané ou plutôt l'assemblage de deux formes architecturales définies, le fronton suraigu , coupé ou non , et l'arche trifoliée, celle-ci étant d'une façon générale subordonnée à celui-là. Sur ce point, tous les observateurs sont d'accord et il suffit pour s'en convaincre de jeter les yeux sur les cc élévations') de ces monuments, si fréquemment employées à la décoration de leurs propres murailles (voir p. ex. fig. 53). On y lira peut-être plus couramment que sur les temples eux-mêmes le jeu de ces enchevêtrements multiples, des plus simples aux plus compliqués (cf. fig. 54-56). Or les deux éléments- en question nous sont déjà apparus au Gandhâra dans un rôle tantôt décoratif et tantôt architectonique. Du premier, à savoir l'arche trilobée, nous avons démontré l'origine indienne par l'intermédiaire du vihdra à double dôme, mais ce n'en est pas. moins une création de l'Inde du Nord; vraisemblablement il sera remonté de Taksaçilâ dans la vallée du Jhilam , comme de Puskarâvatt dans celle du Swât et de Purusapura dans celle du Kaboul-roûd. Du second, à savoirgle fronton directement dérivé du toit à pans inclinés, nous avons au contraire reconnu les attaches locales dans la région himalayenne, et nous ne prétendons pas décider s'il est natif du Gandhara plutôt que du Kaçmtr. Toutefois la combinaison intime de ces deux éléments nt re eux et en présence d'un troisième, représenté par la réminiscence d'un ordre classique — mélange dont est sortie l'originalité du temple

kaçmtri   nous parait porter indéniablement la marque du creuser
gréco-bouddhique. Nous employons ce mot à dessein pour mieux souligner le fait que nous ne possédons plus au Kaçmtr que des édifices brahmaniques : mais, si l'on en croit le témoignage des anciens bas-reliefs (cf. p. t 27) comme celui du temple conservé jusqu'à nous de Mahâbodhi, entre le- mandira des Brahmanes et le vihdra des Bouddhistes d'une même contrée, toute la différence portait, non sur le style de la cc résidence,,, mais sur la statue ou le symbole