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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0146 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 146 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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120   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

carrées, nous trouvons que la coupole de celles-ci était naturellement bâtie sur le même principe que la voûte de celles-là. Pour les intérieurs circulaires, rien n'était plus simple; le cas des quadrangulaires était un peu plus compliqué. A leur occasion, les architectes indiens se sont trouvés, eux aussi, confrontés avec la difficulté de couvrir un espace carré au moyen d'une calotte hémisphérique. On sait que ce délicat problème n'a été définitivement résolu qu'au Ve siècle, dans la construction de Sainte-Sophie de Constantinople; mais il va de soi que dans l'Inde, non plus qu'ail-

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leurs, on n'a pas attendu la savante et élégante solution des pendentifs pour se tirer pratiquement d'affaire. Une, deux ou trois pierres placées en encorbellement dans les quatre coins d'un carré ont vite fait de réduire ce dernier à l'octogone; quant au passage de l'octogone au cercle, les maçons du Gandhâra ne s'embarrassaient pas pour si -peu. Cole a eu la bonne chance de trouver, le premier. près .deSanghao, des chambres souterraines assez bien conservées .et qui présentent un exemple typique de ces dispositions (fig. 36). La figure 32 laisse également apercevoir, à l'intérieur du vihdra carré, la pierre d'angle qui supportait la naissance circulaire du dôme. Enfin nous donnons ale ce genre d'encorbellement un troisième spécimen, d'un art peut-être plus raffiné (fig. 37). Au-dessus de la dalle de schiste circulairement évidée qui repose en porte-à-faux sur les • murailles, un vide a été ménagé. Il est difficile de ne pas reconnattre dans cette cavité sinon un rudiment de pendentif, du moins un voûtin de décharge destiné à empêcher la dalle de céder en son milieu sous le poids qu'elle avait à supporter.

S H. LE VIIIÂRA Â TOIT COURBE.

A présent que nous sommes familiarisés avec ces détails techniques, il nous sera plus aisé de passer rapidement en revue les monuments qui subsistent et d'en restituer l'aspect primitif. Par vihdra, il faut justement entendre, au point de vue architectural,