552 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
qu'il accueille les fidèles ou dompte les récalcitrants, il faut nous résigner à lui voir toujours le même 'geste de la main droite. Un autre exemple de contamination inverse des deux motifs nous est présenté par la figure 271; là, Vajrapâni se tient immobile et, dans le fond à gauche, se dresse, très stylisé et d'autant plus reconnaissable, le figuier symbolique de la Bodhi; mais, d'autre part, la présence de deux moines dans l'escorte du Bienheureux exclut sans contestation possible l'identification de Kâlika. Il faut dire également que le nombre des Nâgis a été porté à trois et qu'une simple indication d'ondes a remplacé le bassin à balustrade, soit
FIG. N. 7 5. — 1'TKM E SUJET.
Collection-privée. D'après une pbotogr. communiquée par M. J. 13vacess.
qu'on jugeât ce pieux décor déplacé autour du séjour .d'un Nâga non encore converti, soit simplement qu'il parût mal convenir an génie d'une puissante rivière. Ces mêmes tendances se retrouvent encore sur le fragment de la figure 272, qui loge deux Nâgîs dans une vasque rocheuse : mais de plus, derrière elles, Vajrapâni, superbèment campé,tieht son foudre en arrêt; en haut, à droite, une des ordinaires devait/ célèbre déjà la victoire du Maître en lui lançant des fleurs. C'est encore, semble-t-il, Vajrapâni que nous
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