国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0620 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 620 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

594   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

naturel. Plus éclectiques, les artistes du Gandhâra emploient tour à tour l'éléphant, le cheval ou encore le chameau (cf. fig. 297 d et 3oo b). Tel est, par exemple, le cas sur la figure 295 (cf. Labore, n° lt i 3) qui appartient sans doute à la même série que les précédentes figures 288, 289 et 292 ; du moins, les mêmes guerriers orment le fond et les mêmes grands seigneurs tiennent à deux mains les mêmes reliquaires. Ils ont enfourché des chameaux, en quoi leur sont particulièrement commodes leurs vêtements ajustés, pantalons et longue veste à manches et à ceinture,. analogues à ceux que porte le personnage de gauche sur la figure 2911. Ainsi leur costume est moins indien que parthe ou scythe; quant aux bêtes à deux bosses qu'ils montent,- barbues et chevelues comme celles de l'Asie centrale, elles viennent sûrement de la Bactriane; pourquoi ne seraient-elles pas en train de retourner dans la direction du Nord-

Ouest? Cette supposition si naturelle n'aurait-elle pas provoqué, ou tout au moins encouragé, la diffusion de la légende qui veut

qu'un prince de l'Udyâna, bien que roi d'un méprisable pays fron-

tière, ait obtenu, en raison de sa parenté avec les Çâkyas, une part des reliques du Bienheureux? Remarquons d'ailleurs que, sous

la forme où Hivang-tsang nous la-rapporte, ia légende donnait

pour monture à ce prince- un éléphant('). Un autre point à noter dans le même ordre d'idées est que la conclusion en vers du Mahdparinibbdna-sutta, probablement de date assez tardive, connaît déjà

l'existence d'une dent du Buddha au Gandh€ira; on sait que Fabien trouva encore dans l'Inde du Nord bien d'autres reliques, entres autres un morceau, du crane, sans parler du vase à aumônes et du bâton de mendiant.

LE DÉPÔT DES RELIQUES DANS LES STÛPA. ----" Reste un dernier rite à

remplir pour tous les détenteurs de reliques : il leur faut, chacun en son pays, «bâtir un stûpa sur les restes du Bienheureux n. Les

13 H1uAN-T$ANG, DfÉrn., I, p. 139 ei 1/I8, (1U ReC. s I, p, izG et 1.33,