国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0197 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 197 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

LES SANGHARAMA DES COLLINES.   171

Que de traits il resterait encore à composer en tableau ! Agiterons-nous une autre question non moins vitale, à savoir celle de l'eau? Elle se posé aujourd'hui plus impérieusement que jamais dans ce Gandhara qui, déjà classique par la décoration de ses monuments, l'est encore devenu par l'aride décor de ses montagnes. Sur leurs flancs dénudés, les sources ont presque partout disparu, qui jadis coulaient à proximité de ces couvents qui n'auraient pu subsister sans elles et n'auraient même pas été bâtis. Song Yun nous parle expressément des ombrages de la colline de Shâhb zGarhi et de sa fontaine miraculeuse. Takht-î-ßahai doit son nom à un puits légendaire qui est censé en communication souterraine avec le Swât. Un peu partout on relève encore des traces de citernes et de barrages destinés à former de véritables étangs (1), etc. Tout le mal qu'on s'est visiblement donné pour rendre ces sites habitables donne à penser que l'on avait eu des motifs bien forts pour les choisir. La cause déterminante n'était sûrement pas la commodité des moines : il reste que , ce fut leur -agrément, en raison du pittoresque du lieu et de la fraîcheur des brises, -- peut-être aussi leur sécurité. On sait combien de hordes d'envahisseurs a vu passer cette grande route de l'Inde. Nous ne serions même pas surpris que plus d'un de ces sarghdrdma des collines ait, à l'occasion, servi de place de refuge aux gens de la plaine. La tradition populaire établit toujours un rapprochement entre la n capitale n

imaginations macabres étaient jadis courantes. Dans un fragment très mutilé d'une scène analogue â celle de la figure 261, C. Bailey avait reconnu. «indubitablement,, un sacrifice humain! (J. A. S.B., 1852, pl. XXXIX etp. 621). Dans le catalogue cité p. 3o , n. 1, les scènes analogues aux fig. 139-141 sont 'expliquées comme une intervention du Buddha pour sauver un jeune homme du dernier supplice, etc.

(1) BELLEW dit (loc. laud., p. 135) que le puits de Takht-f-Bahai communique

avec l'«Indus,, : mais nos informateurs tenaient pour le Swât (cf. T. M., 1899, p. 546, ou Front. indo-afghane, p. 65 et suiv., et B. E. F. E.-0., I, p. 326). — L'inscription de Zeïda mentionne apparemment (cf. A.-M. BOYER, dans J. A., mai juin 1904, p. 466 et suiv.) la donation d'une citerne (khanam... toyadalabhai) et celle de Kal darra , près de Dargai (cf. E. SENART, dans J. A., mai juin 1899 , p. 53o), d'un étang (pokharinî = puskari,zî), probablement formé par une digue de retenue jetée en travers de ce ravin.