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0202 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 202 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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176   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

avons, au contraire, un grand sanghdrdma presque d'un seul tenant et dont la similitude avec celui de Takht-i-Bahai., sauf qu'ici le terrain n'est plus de plain-pied, est frappante. Ce rapport n'avait pas échappé à Fergusson (') : seulement nous comprenons un peu autrement que lui la correspondance entre les diverses parties des deux couvents. Comme celui de Jamâl-Garht possédait, outre les deux cours primitives et la fausse cour ouverte, une troisième cour quadrangulaire, il nous paraît être au total plus complique d'un degré que son pendant (e). Par ailleurs, que l'entourage du stûpa à base circulaire (n° i, cf. fig. 66) soit polygonal au lieu. d'être carré et d'une régularité bien moins évidente (l'évidence est même qu'on s'est repris à plusieurs fois pour le construire), il n'importe : nous avons encore ici un groupe de sanctuaires communiquant par un escalier magnifiquement orné avec ce qui dut être jadis un. rnonastère. (n° 2). Tel que les fouilles l'ont découvert, ce second enclos n'était déjà plus bordé, à l'instar du premier, que de chapelles et non de cellules. Quant aux moines, ils avaient émigré soit sur une troisième terrasse, également en contre-bas (n° li ), soit dans les habitations éparses aux alentours, sur les pentes. Déjà même, exactement comme dans la fausse cour ouverte de Takht-t-Bahai, les stûpa et les vihdra à statues avaient commencé A envahir l'espace libre. (n° 3) entre les deux quadrilatères. Si l'on fait entrer en compte les petites chapelles qui servent de raccord entre les grandes, nous en trouvons à cette place au moins neuf, qu'il faut ajouter aux vingt-six et aux seize qui entourent les deux premières cours fermées. La nécessité traditionnelle de n'avoir en bordure que des vihdra arrive ainsi à faire monter le nombre de ces derniers à plus de cinquante en face de quatre ou cinq stûpa : mais nous n'avons pas loin à chercher la preuve que telle n'était pas, à conditions égales, la proportion normale des deux variétés

0) Voir Hist., p. 171-172, où est instituée une comparaison en règle entre les deux plans.

(2) Pour des photographies des ruines de Jamâl-Garhî, voir T. A.i., 1899, p. 481 (fig. 65, n° 1), et p. 542 (n°32-4 et n°5).