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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0150 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 150 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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124   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

Ainsi les lignes essentielles de l'édifice nous seraient rendues par ce bas-relief avec la clarté et la précision d'un croquis d'architecture. C'est aux architectes qu'il appartient de l'interpréter; mais son simple examen n'est déjà pas sans profit pour les plus profanes. Il nous fera, par exemple, reconnaître dans le n° 36o de Lahore (fig. 75), non pas un dôme de stûpa, comme il a été parfois libellé, mais bien le double dôme très décoré d'un temple. Il nous autorise déjà à restaurer avec assez de sûreté, sinon.le faite des vihdra isolés de Chôrat et de Chdrkotlai (fig. 38-39), — notre présomption n'est pas si grande! — du moins, celui des grandes chapelles de Takht-î-Bahai (fig. 45-46), qui ne sont autres que des vihdra alignés côte à côte. Relativement bien conservées, celles-ci, à leur tour, ne nous permettent pas seulement d'entrevoir, par l'ouverture béante de leurs façades écroulées, le jeu qui nous est déjà familier des encorbellements et des assises horizontales de leurs angles et de leurs voûtes : elles nous renseignent encore sur l'exécution intérieure de leur double dôme. Il n'y a guère à douter qu'ici la coupole inférieure n'ait été complètement fermée par en haut. Le second dôme (et on en pourrait dire autant du tambour qui lui servait de support) n'était donc qu'une superfétation, uniquement faite pour agrémenter en l'exhaussant la silhouette de l'édifice. S'il est creux, comme sûrement il l'était, la seule fonction de cette chambre noire est d'alléger d'autant le poids de maçonnerie que la première calotte avait à supporter; encore ce poids est-il resté le plus souvent trop lourd pour elle, ainsi que l'a prouvé l'événement. Telles étaient les dispositions adoptées dans les étroites chapelles (les plus grandes n'ont pas 2 mètres de côté) de Takhtî-Bahai; dans les temples de dimensions plus considérables et où les fidèles pouvaient avoir accès à l'intérieur pour la circumambulation de la statue, il est vraisemblable qu'on en observait d'un peu différentes. Du moins, à Chârkotlai (fig. 39), nous avons cru constater au sommet de la première coupole les vestiges d'un orifice circulaire qui devait la mettre en communication avec la seconde. Vue