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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0389 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 389 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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1.1 VOCATION RELIGIEUSE.   363

c'est aussi pourquoi elle est introduite sur la figure 184 b, immédiatement à la suite du n départ r. Le lieu en était, nous dit-on, situé à douze yojana au sud de sa ville natale et était marqué par un monument sacré dit cc du retour de Chandaka (Chandaka-nivartana-caitya). Les dieux de l'escorte y assistent parfois encore : en tout cas, nous ne manquons pas d'y retrouver Vajrapâni. Mais les trois acteurs principaux sont naturellement le Bodhisattva, son écuyer et son cheval, et chacun d'eux a une pose traditionnelle plus ou moins heureusement traitée. Le premier est toujours en train d'enlever ses riches parures de prince royal : notons sur la figure 1.84 b le joli geste avec lequel il fait couler ses bracelets le long de son bras gauche. Chandaka, sans abandonner le manche du parasol, reçoit tous ces bijoux dans ses mains (fig. i 84) ou mieux, dans le pan de son manteau (fig. 185 b). Quant au Kanthaka de ces deux bas-reliefs, qui sait s'il n'a pas posé ici encore comme modèle pour la stance du Buddha-carita (vr, 53.) qui lui fait, en cet instant, a lécher de la langue les pieds de son maître en répandant dés larmes brûlantes') ?

LA COUPE DES CHEVEUX. --La première pensée qui vienne ensuite à l'esprit du Bodhisattva est de couper sa chevelure : après ses joyaux, rien ne pouvait en effet, dans les idées indiennes, jurer davantage avec son nouvel état de çramana. Tous les textes sont d'accord pour lui prêter à ce moment. non seulement la même intention, mais encore le même geste : de la main droite il tire son épée et, tenant de l'autre ses cheveux, il les tranche d'un seul coup. Il est d'autant plus curieux de noter qu'au cours de nos recherches, jamais nous n'avons rencontré ce geste dans l'art du Gandhara.

A la vérité, les textes se remettent aussitôt à différer sur la question de savoir exactement ce que le Bodhisattva passe ainsi au fil de son épée. Le Lalista-vistara et le Mahdvastu se bornent à lui faire détacher et jeter dans les airs, où les dieux la recueillent, la longue mèche qui couronne le sommet de sa tête (te). C'est à quoi il