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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0194 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 194 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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468   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

environnant le couvent de Takht-î-Bahai des structures massives de maçonnerie, d'environ six pieds en carré et percées au centre d'une cuvette circulaire qui d'abord s'étrangle, puis se poursuit en s'élargissant par un conduit ouvert dans la direction des ravins de drainage de la colline : il y a lieu d'y reconnaître de rudimentaires installations de atout à I'égoôt,n, disséminées parmi les constructions nouvelles. Ou bien reprendrons-nous la discussion déjà entamée au sujet des «salles de réunion 11? Ce n'est plus qu'un jeu pour nous de découvrir l'upasthdna-çdld qui desservait le couvent de Jamâl-Garhî dans la grande chambre carrée à une seule porte située à l'est de la cime : elle mesure 16 mètres de côté. Le couvent de Takht-î-Bahai, au moins aussi important, se contentait-il pendant ce temps de sa primitive salle de t o mètres? Il ne s'en contentait pas. Nous avons constaté plus haut (p. I t 6) l'existence dans le coin nord-ouest (fig. 64) d'une salle nouvelle, deux fois et demie plus vaste, par suite sensiblement égale à celle de JamaiGarhî, et mieux caractérisée qu'aucune autre avec son entrée unique, ses murs élevés et ses réduits pour les lampes.'Rien n'empoche d'ailleurs de penser qu'une fois désaffectée, l'ancienne salle du chapitre n'ait été de son côté transformée en une cuisine de dimensions supérieures à celles de l'ancienne : il n'y fallait d'autre formalité qu'une motion en ce sens acceptée par l'assemblée plénière des moines.

Outre le logement de la congrégation , ce ne devait pas ôtre, on l'imagine, une mince tâche que d'assurer la nourriture commune, surtout si l'on songe au relatif-isolement de ces couvents. On nous raconte que celui de la colline de Shâhbâz-Garhî était tous les jours ravitaillé par une troupe d'ânes : le merveilleux de l'affaire était que ceux-ci faisaient sans conducteur la navette entre le monastère et la ville, et surtout qu'ils étaient toujours rentrés avant midi, dernière limite pour l'heure du seul grand repas canonique (').

(') SONG YUN, trad. Chavannes, p. 414. Beal n'avait pas compris ce passage.