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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0545 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 545 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SCENES DEBOUT.   519

phétique assurance (vydkaranâ) qu'il sera un jour le roi Açoka. Aussi ne s'étonnera-t-on pas qu'un doublet de cette gracieuse légende ait été transporté au temps de tel ou tel Buddha du passé, ni que sa représentation fasse pendant, sur une stèle de Calcutta('), à la «prédiction de Dipaiikara». On pourrait même se demander à ce propos s'il ne s'agit pas, en réalité, d'un seul jeune garçon que nous verrions tour à tour, d'après l'analogie des figures 139-9 faire debout son offrande et prononcer son voeu accroupi. Fa-hien ne parle que d'un seul héros de la scène; l'auteur tibétain de Schiefner se borne, tout comme s'il décrivait un bas-relief, à dire que le futur Açoka «tendit une poignée de terre par-dessus la tête d'un garçon baissé» (2). C'est exactement ce que nous voyons sur deux des répliques de Calcutta où le second enfant est accroupi , les mains jointes, juste au-dessous du bol, entre le Buddha et Jaya, tous deux debout et occupés avec le plus grand sérieux, l'un à donner et l'autre à recevoir la chimérique offrande. Mais, dans ce cas, il faudrait admettre — ce qui n'est d'ailleurs pas impossible -- que le rédacteur du Divydvaddna a été induit en erreur par la répétition du personnage sur les sculptures et a pris pour deux enfants la double image d'un seul. Si de sa part il y a eu. méprise, il l'a commise jusqu'au bout, car il les nomme tous les deux et croit savoir qu'au moment où le voeu de'Jaya se réalise, son «compagnon de jeu dans la poussière» (il y a pour cela un mot en sanskrit : sahapdmçukritf anaka(3)) devient son ministre Râdhagupta. La preuve en est qu'un moine d'une longévité prodigieuse, le doyen Pindola, qui avait été témoin de l'aventure, l'a plus tard rapportée à Açoka en personne : même pour voir le roi, il dut «relever à deux mains ses longs sourcils» qui retombaient devant ses yeux erg blanche crinière ... Si nous tenions à consigner ce. dernier

(1) II s'agit du n° K. 1, c'est-à-dire de la statue découverte par Gerard près de Kâboul (cf. p. 13 , n. i , et p. 2 LI, et ANDERSON, Catalogue, I, p. 26o).

  1. SCHIEFNER, Leben, p. 9.go; cf. FABIEN , p. go et RAj. MITRA , S. B. Lit.

Nep., p. too.   _

  1. Cf. Divydvaddna, p. 33 t.,.1. 15.