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0103 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 103 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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A

LA FORME DU STUPA.   77

l'évolution subséquente de ces édifices. Celle-ci se continue en effet de façon régulière, ou du moins ne s'exagère que dans le sens déjà indiqué. D'après un rapport manuscrit de M. A.-E. Caddy (daté de Chakdarra , mai i 896), ii aurait constaté que le stûpa de Loriyân-Tangai (fig. 3) était couronné de neuf (et non plus seulement cinq) parasols de pierre, mesurant de neuf à un pied de diamètre. De son côté, Masson n'a pas compté moins de cinq terrasses au tope dit Goudâra (fig. 19 b). Mais le grand monument de Pèshawar, surtout sous la forme où l'ont vu Song Yun et ses compagnons au début du v1C siècle de notre ère, était, de l'aveu commun, le modèle achevé de ce genre élaboré et fleuri : il a aujourd'hui à peu près disparu, et nous aurons à revenir sur les raisons d'une destruction si complète. M. Ed. Chavannes, qui a réuni et comparé, sans aucune théorie architecturale préconçue, tous les renseignements chinois — les seuls que nous possédions — sur cette extraordinaire pièce montée, se la représente ainsi : «Sur le sol reposait un soubassement en pierre, formé de cinq assises, qui avait une circonférence de 3 o o , ou de 390 pieds, ou d'un li et demi, suivant les diverses évaluations, et une hauteur de 15o pieds, d'après Hivan-tsang; au-dessus de ce soubassement s'élevait le stûpa proprement dit, qui était une construction en bois à treize étages, d'une hauteur de hoc, pieds; enfin le tout était surmonté d'une colonne de fer de 88 pieds de haut, portant 13, ou 15 , ou 25 disques en cuivre doré ... M.') Une telle description, absolument incompréhensible pour quiconque n'aurait devant les yeux que le souvenir de Sânchi ou de Mânikyâia, n'a plus rien qui puisse nous surprendre : à vrai dire, elle représente la . suite logique du développement progressif du stûpa, tel que nods venons de l'esquisser. Si l'on songe que les cc étages», auxquels on accédait d'ailleurs par

l, i 893-94, p. 98). Les monuments que nous avons reproduits lui auraient assurément suggéré une autre forme de pinacle et épargné l'erreur de placer la fausse niche au niveau de la terrasse

et sur le tambour cylindrique au lieu de la faire se profiler, à la manière d'un pignon, sur l'hémisphère même du dôme.

0) B. E. F. E. - O., III, 19 o3, p. 424, n. 3.