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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0374 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 374 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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348   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

apportée à la légende par ces images s'expliquerait d'autant mieux qu'elle serait le résultat d'une confusion involontaire et ne supposerait ainsi aucune espèce de préméditation de la part des artistes ni de leurs commentateurs? Quoi qu'il en soit, rien ne nous permet d'affirmer, en l'absence de toute suite biographique, que dans la pensée de son auteur la scène de la figure 175 fût, par exemple, postérieure au mariage. Nous n'en dirons déjà plus tout à fait autant de la figure 176 : la présence à l'arrière-plan de l'écuyer Chandaka, porteur du parasol et menant le cheval Kanthaka par la bride, donne aussitôt à penser, comme nous allons voir, que le Bodhisattva ne va pas tarder à embrasser la vie religieuse. Mais, même si nous admettons que son mariage est déjà un fait accompli, il nous est impossible de dire si cette c méditation » précède ou suit les «quatre sorties», ou même si elle ne les remplace pas.

LES QUATRE SORTIES. -- De ces dernières nous ne retenons d'ailleurs la rubrique que par prudence. Nous avons déjà dit que nous n'en avons pas rencontré d'exemples au Gandhâra. Il faut ajouter que nous n'en connaissons pas de représentations véritablement anciennes. Nous ne croyons pas qu'on puisse les identifier ni à Sânchi, comme le voudrait Fergusson , ni même à Amarâvatî ou Ajantâ; bien que Hivan-tsang en ait vu des exemples, il nous faut descendre jusqu'aux sculptures du Boro=Boudour ou jusqu'aux images népalaises de Hodgson pour en trouver de certains. De plus, si tous les textes en parlent, ils sont loin de les mettre en vedette : le chapitre du Lalita-vista'ra, où il en est question, est vaguement intitulé : les Songes (ch. xiv). Enfin, il est bien certain qu'une fois admise l'invraisemblable et bienheureuse ignorance du Bodhisattva, le scénario n'est pas mal imaginé avec sa gradation de rencontres : toutefois on pourrait lui reprocher la monotonie relative des tableaux. A. quatre reprises nous devrions voir le Bodhisattva sur le même char et avec le même cortège : on ne peut s'empêcher de croire que de telles répétitions étaient bien plus dans le goût et