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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0574 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 574 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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548   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

à la figure 274. Ce que nous voudrions ajouter, c'est que, selon toute vraisemblance, l'interprétation reçue chez les moines de l'Udyâna de la soumission d'Apalâla était sortie de la combinaison d'une légende locale avec une fausse interprétation de cc l'hommage de Kâlika r.

Un coup d'oeil jeté sur la figure 270,-

7o, dont l'attribution reste hésitante entre les deux motifs, fera mieux comprendre que tous les raisonnements à quel point le passage était facile de l'un â l'autre. Tout y est, en effet, traité selon la formule de la rencontre avec Kâlika, sauf le geste de Vajrapâni : et voilà aussitôt la soumission d'Apalâla suggérée. En d'autres termes, pour que l'identification locale puisse se substituer à D'identification généralement connue, il faut et il suffit que Vajrapâni brandisse son foudre. L'erreur initiale proviendrait donc, en dernière analyse, de la préoccupation de justifier sur certaines répliques du genre de la figure 270 la pose, à l'origine purement fantaisiste, du vajra levé. Toutefois ceci n'est pas tout à fait exact, et cette raison ne serait pas décisive à elle seule : comme nous l'avons vu dans le cas d'ÊMpatra (p. 507 et fig. 251 a) — et, même à propos de la figure 2711, M. Grünwedel, sur la foi du témoignage tibétain rapporté. par Schiefner, avait tout d'abord partagé cette impression, — le geste de Vajrapâni peut aussi bien s'entendre de protection glue de menace. Pour que ce dernier sens ait prévalu ici , il faut donc, en outre, qu'on ait oublié le véritable motif de l'attitude du Buddha, ou plutôt du Bodhisattva que l'ascète Gautama était encore, à savoir sa marche vers le lieu où l'attend l'illumination. Nous rencontrons, par le fait, une vérification imprévue et spontanée de la

loi que nous avons plus haut formulée (p. 479), sur la différence d'esprit que reflète, après la Sambodhi, la différence des attitudes entre les scènes n assises') et cc debout') : les premières ne sont plus que ' prédications, hommages ou offrandes; les secondes, que conversions le plus souvent enlevées de haute lutte, ou miracles triomphants. Ainsi s'explique que le même geste ' de Vajrapâni