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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0345 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 345 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LE CYCLE DE LA NATIVITÉ.

319

Après avoir ainsi reconstitué, avec les éléments dont nous disposons, comme sur une frise idéale, le cycle de la nativité, il resterait enfin à signaler les lacunes qui s'y remarquent. Disons tout de suite qu'elles ne sauraient être considérables : il n'est même pas star qu'elles soient réelles, en ce sens que les motifs qui manquent n'ont peut-être pas été traités. Rien ne prouve par exemple, pour reprendre le dernier sujet examiné, que les sculpteurs du Gandhâra aient jamais entrepris de représenter la naissance de la future épouse du prince; au cas où ils y auraient songé un instant, il se peut même fort bien qu'ils en aient été détournés par l'impossibilité de la caractériser de manière aussi pittoresque que celles du poulain et du petit palefrenier. Nous en dirions volontiers autant d'un autre épisode, sur lequel insiste cependant le Divydvaddna, et qui fait le roi Çuddhodana se prosterner à l'aspect de son fils nouveau-na; il est d'autant plus vraisemblable que les artistes du Nord-Ouest l'aient passé sous silence, qu'il se reproduisit encore plus tard, et peut-être le verrons-nous figuré lors de ces reprises (cf. fig. i 75 et 231 b). Mais il paraît en être tout autrement de la scène que mentionne ensuite le Divydvaddna : «Voici, est-il écrit, le temple nommé Çâkyavardha, où le Bodhisattva, aussitôt né, fut amené pour adorer la divinité : mais ce furent les divinités qui toutes tombèrent 'aux pieds du Bodhisattva. n Le Malidvastu et le Lalita-vistarâ ne connaissent pas moins bien la «présentation au temple n. Ce dernier lui consacre même sous ce titre (devakulopa.nayana) un chapitre spécial, le huitième. Enfin, non seulement les albums chinois et les bas-reliefs de Boro-Boud'. tir nous représentent l'hommage des dieux au Bodhisattva, mais Hivan- tsang note qu'il a vu à Kapilavastu, dans le temple bâti à la place traditionnelle du miracle, une statue «qui se penche comme pour se lever» O). Aussi est-il permis de s'étonner de ce qu'au Gandhâra aucun vestige de cette scène ne se montre : tout ce que nous

Divydvaddna, p. 390-391; Arahdvastu, II, p. 26; HLUAN-TSANG, ér., I, p. 32i, 011 Ree., I1, p. 2 3 ; !LEYTE, Boro-Budur, fig. 35.