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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0182 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 182 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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156   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

kosthaka ou vestibule des textes ('). Au total le spécimen est si typique que nous pouvons , pour l'instant, nous y borner. Remarquons seulement que le plan d'un temple kaçmîri complet donne sur le papier un dessin si analogue à celui de la figure 6o que nous ne craignons pas de dire qu'il en est directement inspiré. C'était aussi la coutume de ces édifices de se dresser à l'intérieur, sinon au milieu d'une .cour quadrangulaire. A Pândrenthân (fig. 56), les murs de clôture sont détruits et la cour, envahie par une source, s'est transformée en étang, ou, pour parler comme Masson (voir p. i 5 2), en «réservoir». Il n'en a pas fallu davantage pour donner crédit à l'absurde théorie, toujours fort en faveur parmi les touristes, qui veut que tous les temples du Kaçmîr aient primitivement baigné dans l'eau! Autour de ceux de Mârtand et de Bouniyâr continue à régner un quadrilatère formé de logettes encadrées par des pilastres et pourvu , au moins sur la principale façade, d'un porche monumental. Inversement, nous restons persuadé qu'en certains cas la place d'honneur au sein de la cour carrée a pu être tenue, dans les couvents bouddhiques, aussi bien par un grand vihdr•a isolé ou temple que par un stûpa. C'est, par exemple, ce qui ressort de la description que Hivan-tsang nous donne de la place où le Buddha était censé descendu du ciel des Trente-trois Dieux (cf. fig. 2611); il note expressément. que les triples degrés légendaires, les trois idoles auxquelles ils servaient de piédestal et le vihura qui s'enlevait pardessus le tout à une hauteur de plus de 25 mètres, étaient à l'intérieur de l'enceinte d'un grand saitgheirdma (2).

Il ne faut pas oublier, en effet, qu'au témoignage irrécusable des fouilles, les couvents avaient fini par être habités, outre la popu-

(3) CUNNINGHAM, A. S., Il, p. 124 et 132; V, p. 74. — Divydvadâna, p. 3oo, I. 8, etc. •

(2) Mé,n., I, p. 237-239, ou Rec., I, p. 202-203. — De marne la R4jataranQinî nous conte (1V,194-2o4) comment Lalit4ditya hait dans sa nouvelle cité de

Parihâsapura cinq temples, dont un dédié au Buddha, et tous composés d'une enceinte quadrangulaire (catulacdei), renfermant un sanctuaire (caitya), lequel contenait à son tour une statue (cf., pour une revue de l'état actuel de leurs ruines. la trad. M.-A. STEIN, II, p. 301).