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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0299 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 299 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES VIES ANTgRILURES.   273

DÎPAKABA-JÂTAKA. — Tandis que les jdtaka d'animaux semblent ainsi proportionnellement plus rares au Garidhâra que dans l'Inde centrale , il en est un en revanche dont on trouve nombre d'exemples dans le Nord-Ouest et qui est resté inconnu 'à la vieille école. Nous n'avons pas à en chercher bien loin la raison. Elle est tout entière dans un fait constaté à satiété par les indianistes, mais qu'il nous faut absolument rappeler au début de cette étude : c'est à savoir que sur les plus anciens monuments de la péninsule, jamais, ni à Mahâbodhi, ni à Barhut, ni à Sânchi, la figure du Buddha ne se montre. Dans les tableaux de ses plus notoires miracles, là même où une inscription nous avertit explicitement de sa présence, c'est en vain que nous le cherchons : un trône vide, un parasol, une empreinte de pieds, un symbole mystique, c'est tout ce qu'il nous est possible et peut-être permis d'apercevoir. Or la a naissance» en question est celle où le Buddha de notre âge, alors simple étudiant brahmanique, reçut d'un de ses prédécesseurs, Dipankara, en échange des témoignages de sa dévotion empressée, la prophétie de sa dignité à venir. Cet important épisode, bien connu de toutes les rédactions indiennes — pâlies, prâkrites ou sanskrites — marque dans l'évolution du Bodhisattva une date si décisive que Buddhaghosa le donne comme le véritable point de départ de sa carrière. Mais son seul énoncé prouve qu'il implique la représentation d'un Buddha. 11 n'en a pas fallu davantage pour l'interdire à la vieille école indigène. L'usage familier que les artistes du Gandhâra faisaient de cette figure encourageait au contraire la répétition de cette scène aux dépens de celles, moins édifiantes, où la sainte image ne paraissait pas. Les pèlerins chinois l'ont d'ailleurs trouvée localisée près de Nagarahâra, dans la vallée de Kâboul. C'est ainsi que nous en connaissons au moins une quinzaine de répliques dont cinq ont déjà été publiées (I) :

0) Voir Jâtaka, éd. p. 1 o-i 6 , et trad.. p. 8-i5; Mahâv.astu, I, p. 232 et suiv.; Divyâvadâna, p. 2146 et suiv.; FA-HIEN, p. 38; HIQAN-TSANG , Mém. , I , p. 97, ou

GANnHlnA.

Rec. , I, p. 92; S. BEAL, dans J. R. A. S., 1873,p. 385. —Cf. A.M.I., pl. 101 et t48, q (n°° G. 174 et G. 17o de Calcutta), 14ô (Lahore, n° 63), 114, etc.

i8

DIrNiucNIc NATIONALE.