on a encore montré la place à Hivan-tsang et où nous voyons sur une miniature bengalie qu li grimpe dans le but de remplir de soi-disant c miel" un vase à aumônes emprunté (dit la traduction tibétaine) à Ananda. Où va-t-il ? Ii s'en va hâter, volontairement ou non, l'instant de jouir de la renaissance privilégiée que lui assure le mérite de sa bonne oeuvre. Deux bas-reliefs du Magadha le font incontinent se jeter dans un puits. D'après le texte tibétain, n dans sa joie, il se mit à danser et à sauter çà et là, si bien qu'il fut précipité
2511. — - L'OFFRANDE DU SINGE.
Musée de Lahore, n° i du stûpa de Sikri. Hauteur : o m. 33.
dans un' trou, perdit la vie et se réengendra tout aussitôt comme fils d'un brahmane ». C'est peut-être enfin au moment de la noyade qu'était représenté le singe dont Hivan-tsang, en passant par Vaiçalt, a vu la statue c à l'angle nord-ouest de l'étang» auquel il avait donné son nom (Markata-hrada). Nous n'avons pas à nous inquiéter ici de savoir s'il s'agit d'un fortuné accident oui d'un pieux suicide, lequel ne serait pas, dans les idées indiennes, un fait incroyable de la part d'un animal, ni davantage un acte répréhensible
GANDII:IIIA. 33
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