国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
PREMIÈRE PARTIE.
LES ÉDIFICES.
CHAPITRE PREMIER.
A
LE STGPA.
Les nombreuses ruines bouddhiques, énumérées au cours des pages qui précèdent, présentent un aspect des plus variés. Les exigences particulières du site, la nature des matériaux employés, les conditions diverses de la technique et de la main-d'oeuvre avaient forcément introdûit clans ces constructions nombre de différences locales. Le contraste est surtout fortement marqué entre celles qui s'élevaient au milieu des plaines alluviales ou au sommet des collines schisteuses du Gandhâra. Dans la banlieue de Pêshawar ou de Charsadda, nous sommes en présence de véritables monticules artificiels mêlés de terre, de briques, de cailloux roulés et de rares pierres de taille. Sur les crêtes • et les versants de Jamal-Garhî ou (le Takht î-Bahai, quantité de petits édifices de pierre, éparpillés partout où s'y prêtait le terrain, donnent moins au premier abord l'impression d'un couvent que d'une bourgade fortifiée. L'ordonnance générale des bâtiments n'est pas moins difficile reconnaître sous l'écroulement de ces tertres énormes qu'au milieu de ces enchevêtrements de murs. D'ailleurs des fondations religieuses aussi considérables n'ont sûrement pas été bâties en un jour, et l'embarras d'en discerner les organes essentiels parmi la confusion des additions et des remaniements successifs vient encore compliquer le problème.
S'il est ainsi malaisé de saisir sur le terrain, sauf aux rares endroits où ont été exécutées des fouilles régulières, le plan de ces monuments, il l'est plus encore d'en évoquer les perspectives
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