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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0456 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 456 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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ti 3p   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

fantaisie des artistes gréco-bouddhiques. Sur deux bas-reliefs déjà publiés et provenant des deux monastères d'amont r et d'«aval,, de Nathou, l'un place, à l'ancienne mode, le vardhamdna sur un trône et un pilastre, niais le surmonte des trois roues entrelacées, deux en dessus (cf. A. M. I., pl. 13o, [h); l'autre pose sagement ces dernières à part sur chaque pointe du trident, mais donne comme support à tout l'emblème une figure d'atlante (fig. 216). La figure 2 i 9 est plus originale encore. D'abord elle a laissé de côté tout ce qui n'est pas la partie neuve et proprement gandhârienne du symbole, à savoir les trois roues engagées. D'autre part, elle a bien gardé dés vieux errements le pilastre marqué des pieds sacrés entre deux étendards de forme indienne et des superpositions d'adorateurs : mais le pilastre est corinthien, une figurine jaillit des rinceaux d'acanthe pour supporter la triple roue, et dans le ciel les suparna indigènes sont remplacés par de petits génies ailés comme Cupidon. Il est peu de bas-reliefs oit le mélange du style oriental et occidental se laisse apercevoir de façon plus franche.

Toutefois les bas-reliefs symboliques du second groupe nous intéressent plus encore pour le moment, en ce qu'ils prétendent représenter, malgré le vague inhérent à leur nature, l'épisode spécial du sermon de Bénarès. Cette tendance se marque déjà sur la figure 217, où le vardhamdna, toujours surmonté des trois roues complémentaires, est placé directement sur un trône, au-dessous de la section trilobée d'une chapelle : il y a toute apparence que, selon le vieux procédé indien, il figure la personne et même la première prédication du Buddha (cf. fig. x,18 ). A la vérité, sur un médaillon de Mahâbodhi, cette dernière est plus spécialement symbolisée par une simple roue (fig. 2 2 1 ). Il ne faut pas oublier, en effet, que c'est proprement au premier sermon de Bénarès que s'applique l'expression de dharma-calera-pravartana. Dans le Lalita-vistara, un dieu prend même soin d'apporter cette «roue de la loir au Bienheureux afin qu'il la fasse tourner à l'exemple des Buddhas ses prédécesseurs. C'est ce ccdharma-cakra du Bienheureux),, comme le stipule une