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国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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| L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
| ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
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引用情報
222 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE. •
feuille et ses variétés, dont on pourrait penser qu'il a fait pour la première fois son apparition aux Indes sur les faces latérales du piédestal des statues (tel est notamment le cas de celle dit frontispice) ou les frises du Gandhâra (fig. t 2 CI,. cf. fig. 118). En réalité, la palmette, ainsi qu'on l'appelle également, décorait déjà les piliers d'Açoka comme les portes de Barhut et de Sânchi (I). Il est même naturel d'admettre , comme l'a remarqué Fergusson , que la vieille école de sculpture la tenait directement , par la Perse , de l'Assyrie', à laquelle la Grèce l'avait de son côté empruntée. S'il était encore une plante d'ornement qu'on eût crue "spéciale à l'art du Gandhâra, c'était bien la vigne; Pourtant M.. Grünwedel a déjà signalé une grappe de raisin et une feuille à la main d'un jeune garçon chevauchant un lion cornu sur la porte orientale de Sânchi(2). Toutefois nous ne nous rappelons pas d'avoir rencontré sur les monuments du bassin du Gange de pampres • arrangés en guirlande ailleurs qu'à Mathurâ (3) (cf. fig. 911 b), où ils ont pu et même dû être apportés dit Nord-Ouest, et, par suite, rien n'empêche que nous attribuions l'initiative de ce motif à l'art gréco-bouddhique (cf. fig. 12 7 et i 74). A mesure que nous avançons dans notre étude, les ateliers de Mathurâ se dessinent en effet de plus en plus, ainsi qu'on pouvait l'attendre de leur situation géographique, comme une sorte de terrain commun où voisinent et se mêlent les influences des deux écoles, tant occidentale qu'orientale. Cette vue, que nous , a suggérée l'examen de la faune et de la flore ornementales, se vérifiera non moins. bien dans celui des ornements architecturaux comme, plus tard, des scènes légendaires et des statues.
LES MOTIFS D'ARCHITECTURE.
plus simple et peut-être le plus
(t) Cf. FERGUSSON, Hist., fig. 4-5 (piliers d'Açoka) et 34-35 (Sânchi); Barhut, pi. VI-VII, X-XII; cf. V. SMITH, Mathurâ, pl.XXIX, 25; XXXVIII, 4; XXXVIII a, 2; LVI, t, etc.
Des ornements géométriques, le foncièrement indien est celui de
Cf. B. Kunst, fig. 7, ou B. Art, fig. to (face postérieure de la troisième architrave).
Cf. V. SMITH, Mathurîe, pl. XXII et XXVI.
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