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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0505 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 505 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SCÈNES ASSISES.

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examen qu'après la Sambodhi, aux trois poses du Bienheureux, debout, assis ou couché('), correspondent sur les bas-reliefs des scènes d'un caractère bien déterminé. Tout d'abord, il est convenu que nous ne le verrons se coucher que pour mourir. L'attitude assise est désormais celle de sa prédication et de ses relations amicales avec les fidèles, dont il ne reçoit plus autrement les hommages. Au contraire, en dehors du temps de sa quête, il ne se montre plus guère debout que pour convertir les incroyants, confondre les hérétiques par ses miracles ou triompher des attaques de ses ennemis. On sent tout le prix que peut avoir pour nous cette simple constatation. A défaut d'un ordre logique ou traditionnel, le criterium extérieur le plus simple était ce qu'on pouvait souhaiter de mieux pour classer des monuments figurés : commuent hésiterions-nous à nous servir de celui-ci, qui joint à son caractère nettement plastique l'avantage d'être également fondé en raison?

S II. LES SCÈNES ASSISES.

De toutes les compositions gréco-bouddhiques, les plus déconcertantes pour l'archéologue sont celles qui nous montrent le Buddha assis au milieu de son ordinaire cortège de moines ou de fidèles laïques. Le Maître est au repos; les assistants expriment tout au plus par leur attitude les sentiments d'une dévotion obligée : au total, le tableau est fort édifiant sans doute, mais sans intérêt anecdotique apparent. Telle est même la monotonie de cette catégorie de sculptures, qu'il a pu sembler chimérique d'y chercher aucune signification spéciale. M. Grünwedel, dont on connaît la compétence, en écrit : «Ces compositions, généralement très semblables, ne doivent plus, à mon avis, être considérées comme la représentation d'une légende particulière, mais comme un

0) Les textes distinguent quatre îryâpatlia : la marche. la station debout, l'attitude assise et la position couchée : pra

tiquement les deux premières postures se confondent sur nos sculptures. Cf. Divydvadâna , pi. 161,1. 2-4.