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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0120 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 120 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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94   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

à le croire, mais sans pouvoir l'affirmer : autour de l'ancien stûpa assez bien conservé, il ne subsiste plus, en effet, que la base ruinée de celui qui lui a servi d'enveloppe protectrice et dont les fouilles ont achevé de disperser les débris. Après tous ces exemples caractéristiques, est-ce la peine d'ajouter que ni' la chronique, ni la légende n'ignoraient le procédé en question? On n'a pas oublié que le gigantesque stûpa d.e Kaniska fut bâti par-dessus un autre, de proportions minuscules, mais d'humeur si récalcitrante, que le roi s'évertua en vain à le recouvrir. De son côté, le Mahdvarnsa croit savoir de combien de coudées tel stûpa singhalais a grandi, à trois reprises différentes, après sa fondation (1).

L'ÉRECTION D'UN STÛPA D'APRÈS LES TEXTES. - La même chronique nous donne encore un récit circonstancié, déjà étudié par Cunningham, de l'érection du « grand stûpa » de Ceylan. Cela est bien loin du Gandhâra; puis c'est sur les opérations préliminaires — établissement des fondations, pose de la première pierre, préparation de la chambre funéraire et dépôt solennel des reliques — que le Mahdvamsa s'étend avec le plus de complaisance; dès qu'il arrive à ce qui intéresse surtout les profanes, à savoir la construction même du dôme et de son couronnement, il passe, à notre gré, beaucoup trop vite (2). Nous serions ainsi réduits, en fait de détails topiques, aux observations des archéologues européens et aux renseignements des pèlerins chinois, si, par bonne chance, l'un des rédacteurs du Divydvaddna ne s'était attardé sans vergogne à décrire ce que, de son temps, tout le monde savait aussi bien que lui. Notre recon-

(l) Ar. ant., p. 39 et pi. II-Vi; FERGUSSON, Mist., p. 58 et 82; Sp. HARDY, Manual, p. Q13, etc. — Est-il besoin de remarquer que (comme on l'a vu plus haut, p. 78) le stûpa de Sârnâth (fig. 2 5 ) nous présente un cas de superposition et non d'emboîtement, et que ce dernier procédé ne saurait davantage expliquer

les multiples dépôts de certains stûpa dans le genre du tope dit Goudâra (voir fig. 19 b) , par exemple(?).

(2) Mandvamsa, 169 et suiv.; CUNNINGHAM, Bhilsa Topes, ch. xII. Voir encore des détails sur la construction des stûpa du Népâi dans H. A. OLDFIELD, Sketches from Nepol, II, p. 210-212.