国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0469 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 469 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

LES DÉBUTS DE L'APOSTOLAT.   443

du spectateur, de se dissimuler derrière un arbre et se retourne comme pour voir si on la poursuit, l'identification deviendrait certaine : mais on ne peut s'en fier sur ce point qu'à l'examen direct du monument.

LA CONVERSION MIRACULEUSE DES KACYAPAS. - Plus pittoresques encore sont les détails et, par suite, plus caractérisées sont les scènes qui ont trait à la conversion des trois frères Kàçyapas. Sortes de supérieurs d'une communauté d'anachorètes à chignon§ (jatila), ils vivaient avec un millier de disciples sur les bords de la Nairanjanà, dans le voisinage immédiat des lieux ou le Bodhisattva avait pratiqué ses six ans d'austérités et atteint l'illumination finale. Ce n'est toutefois qu'au retour du Buddha, après son voyage à Bénarès, que la légende les met en rapport ensemble et prête an Maître l'intention de frapper un grand coup en soumettant à sa loi des rivaux aussi illustres. Il n'y réussit qu'à force de miracles (prdtihdryà) : trois mille cinq cents, dit la tradition du Sud; cinq cents, dit celle du Nord, pour une Ibis plus sobre. Il va de soi qu'ici encore les textes en énumèrent plus que les bas-reliefs n'en représentent; tous n'étaient pas d'ailleurs susceptibles de représentation. Le tri qu'avaient déjà dû faire entre eux les sculpteurs de la porte orientale de Sranchi peut nous fournir à ce point de vue quelques indications utiles. Ils paraissent n'avoir retenu en tout que trois scènes ou groupes de scènes la première retrace le triomphe du Bienheureux sur le méchant serpent qui demeurait dans le temple du feu de Kâçyapa d'Uruvilvâ; la seconde rapproche l'ensorcellement magique du bois qui , tour à tour, ne peut pas ou peut être fendu, de celui du feu qui ne peut pas ou peut être d'abord allumé, puis éteint; le troisième, enfin, juxtapose avec le rappel de la création divine d'un lavoir pour le Bienheureux celui du prodige qu'une inondation de la rivière lui fournit l'occasion d'accomplir. Au total, la conversion des Kâçyapas se résumerait, au gré des vieux sculpteurs indigènes, en trois